Espace touristique

La notion d’espace est souvent utilisée pour délimiter, caractériser et différencier les lieux où se situent les pratiques et acteurs du tourisme. Elle est aussi mobilisée pour l’analyse des diffusions «spatiales» du tourisme. Cependant, depuis l’essor des études touristiques, les chercheurs ont eu plus précisément pour but de conceptualiser et modéliser ce que peut être l’espace touristique. Il n’y a pas de réponse unique, mais des façons de considérer l’espace touristique ont été synthétisées: espace réel (milieu et territoire), espace fonctionnel (flux et réseaux), espace perçu (cognition et perception) (Mansfeld, 1980). L’intérêt réside dans l’identification, la comparaison et l’articulation des différentes représentations scientifiques. L’état de la littérature en études touristiques conduit à expliquer quatre considérations de l’espace touristique (figure 1), que nous suivrons dans le développement de cet article.

Figure 1: Quatre représentations de l’espace touristique

L’espace touristique entre émission et réception

Il s’agit de l’espace le plus vaste, englobant les espaces d’émission, de transit et de réception des touristes et des acteurs, professionnels mais aussi bénévoles, du système touristique: acteurs de la sphère institutionnelle territoriale mais aussi de la «sphère entrepreneuriale» fonctionnant en réseaux (Violier, 1999).

C’est surtout l’observation des flux touristiques qui a d’abord conduit à percevoir cet espace touristique au sens large et son fonctionnement. Françoise Cribier (1969) a mis en évidence l’association entre les espaces d’émission et de réception des touristes, qualifiés de «citadins» et «vacanciers», soulignant ainsi le rapport entre les deux espaces. A partir de l’origine et vers la destination, sont perçues des «aires de vacances» et, dans un regard inversé, de la destination vers l’espace d’origine, sont identifiées des «aires de recrutement» des citadins vacanciers. En cherchant à saisir les aires de vacances et loisirs (ou inversement les aires de recrutement) à partir de plusieurs villes d’origine dans une même région, plusieurs aires se superposent sur la même étendue (Wackermann, 1973).

L’analyse géographique des rapports entre espace d’émission et de réception s’est poursuivie avec la caractérisation, d’une part des aires en fonction du type de déplacement (excursion, court-séjour, vacances), et d’autre part des «modèles migratoires» (Potier et Terrier, 2007), exprimées ici en matière de tourisme, permettant d’observer spatialement les zones contigües contiguës entre émission et réception, ou à l’inverse organisées avec un espace intermédiaire, donc de transit. Ces deux options questionnent le seuil au niveau duquel se produit l’entrée dans l’espace de réception touristique. Le critère d’un environnement inhabituel a été travaillé pour spatialiser cette entrée dans l’espace touristique. Le manque de familiarité des lieux de séjour et de visite, selon la propre perception des touristes, constituerait le critère pour repérer la qualité de l’espace touristique (Govers, van Hecke & Cabus, 2008).

Depuis plusieurs décennies, l’analyse des espaces et des flux concrets entre émission et réception s’est effectuée, mais s’est aussi accompagnée d’un souci de théorisation plus générale. Un modèle de l’espace touristique a été proposé (Miossec, 1977) pour révéler deux phénomènes spatiaux complémentaires, voire contradictoires, dans le rapport entre les «foyers émetteurs» et les destinations (figure 2, 1976): d’une part le déploiement des «ceintures» touristiques de manière concentrique régulière depuis les foyers traduisant un gradient de décroissance des flux à mesure de l’éloignement du foyer, et d’autre part des faits de «déformation spatiale» dus à des tropismes ou à l’inverse des angles morts de fréquentation en fonction des orientations aménagistes, politiques, économiques et culturelles sur les flux.

Source: Miossec, Jean-Marie, 1976, «Éléments pour une théorie de l’espace touristique», Les Cahiers du Tourisme, Série C, n° 36, 62 p.

Si le modèle en plan est intéressant, des modélisations en coupe ont fourni des compléments intéressants pour situer les espaces de fréquentation touristiques les plus importants à distance de l’espace urbain émetteur. Trois cas ont été théorisés: (1) un pic de fréquentation assez proche de l’espace émetteur puis une décroissance à mesure de l’éloignement; (2) un «plateau» de fréquentation importante se déployant sur une étendue notable en espace périphérique avant une décroissance; (3) le couplage du pic assez proche de la ville, suivi d’un second pic plus faible et plus éloigné (McKercher & Lew, 2003, p. 160-161). Cependant, en portant attention aux différentes pratiques de loisirs et tourisme (loisirs urbains, excursions suburbaines, courts séjours, vacances) depuis l’espace émetteur, alors plusieurs pics de fréquentation sont identifiés pour chacune de ces pratiques, le long d’une courbe générale qui exprime une diminution globale de fréquentation vers les espaces éloignés.

Ces différents travaux ont révélé les phénomènes mais sans prendre en compte les dynamiques spatiales dans le temps long. Lundgren (1974, p.129) a cherché à modéliser ces dynamiques en se focalisant sur les niveaux de peuplement entre une ville-centre et sa campagne à fonction de résidence saisonnière. Une croissance urbaine et périurbaine peut alors conduire à absorber une ceinture de cottages antérieurement distincte de l’espace urbanisé, et induire l’essor d’une nouvelle ceinture résidentielle et vacancière plus loin, afin de renouveler la séparation et l’éloignement spatiaux entre l’ensemble urbain du quotidien et l’espace touristique. Cette analyse ne vaut que pour les systèmes spatiaux couplés entre une ville et une campagne résidentielle qui en dépend.

L’espace de réception touristique

L’espace de réception a été de nombreuses fois représenté à partir de l’idée de région polarisée, où il est question de la formation de réseau(x) à partir de plusieurs pôles. Cette perception a été activée par exemple par Clare Gunn (1965), qui a considéré que des attractions similaires et proches dans l’étendue étaient regroupées dans un même ensemble spatial, alors que des attractions différentes étaient incompatibles, donnant alors lieu en théorie à une dissimilarité et à une discontinuité spatiale. Une conception plus évoluée et complémentaire est de considérer qu’il existe certes des réseaux de lieux touristiques de taille réduite et spatialement délimités, mais qui peuvent se relier entre eux (et avec un processus pouvant se dupliquer à différents niveaux d’échelle, étant ainsi fractal) grâce à des «gateways» assurant le passage d’un réseau à l’autre pour former une «chained destination region» (Dredge, 1999, 783). Ces principes généraux étant posés, l’analyse des formes en réseau peut se poursuivre par l’identification de différents types de réseaux (figure 3, Piriou, 2012, 510), toujours dans la perspective d’un espace réticulaire.

Source: Piriou, Jérôme, 2012, Enquête sur la région touristique. Une recherche sur les pratiques spatiales de dimension régionale des acteurs du tourisme, Université d’Angers, Thèse de Doctorat en Géographie, 575p.

Beaucoup d’analyses, traduites par des schémas, ont tenu compte des espaces d’émission et de transit pour représenter les différentes limites et formes d’espace touristique dans l’espace de réception: les touristes partent de chez eux, pour se déployer vers et dans un espace de réception composé de différents types de réseaux, notamment en fonction de la centralité prise par un pôle touristique; modèles de destination unique, ou au contraire de la pluralité de lieux de séjour et de visite au cours d’une boucle itinérante; modèles de destinations multiples et complexes (Oppermann, 1995, 59; Lau & McKercher, 2007, 41). Cinq modèles ont notamment été posés: la destination unique; les lieux d’attraction le long de l’espace de transit; les satellites attractifs à partir d’un «camp de base»; le circuit régional dans l’espace de réception; la boucle depuis et vers l’espace d’émission sans espace de transit (Lue, Crompton & Fesenmaier, 1993, 294).

Appréhender l’espace de réception a aussi été conduit en considérant une étendue territoriale, formée à partir du milieu, du paysage ou de la composition des réseaux. Pierre Defert a notamment établi que l’espace touristique était différemment délimité et développé en fonction de la «perméabilité» d’un espace-milieu (1966, 98). Si les capacités offertes par les aménagements sont prises en compte, il demeurerait des accessibilités différentes en fonction de la topographie, dans une approche de la question strictement terrestre et qui n’envisage donc pas les effets des affranchissements de la rugosité du milieu (par des tunnels ou le transport aérien). Depuis une destination, Lew et McKercher (2006, 414) ont représenté quatre modèles territoriaux en fonction de l’ampleur des mouvements centrifuges depuis une destination: absence de mouvement; mouvements de commodité; mouvements d’exploration concentrique; mouvements non-limités. Ainsi, hors des enclaves touristiques, l’espace de réception n’a pas de limites nettes, et en considérant les pratiques touristiques, il est composé d’un espace d’approche des lieux touristiques mais aussi d’un espace de contemplation des environs depuis les lieux de destination (Michel, 2003).

L’espace de réception touristique a enfin été étudié en considérant ses occupations temporaires et fluctuantes dans l’espace-temps. Valérie Delignières a mis en évidence la notion de réservoir (1996, 33): à partir de sa capacité d’accueil, chaque lieu objet de destination (hébergement, aire de stationnement, site de visite, etc.) se remplit et se vide, entre espace de stockage et de déstockage. Avec les outils d’observation et d’analyse numériques, les recherches sur les occupations temporaires de l’étendue se sont développées. Des travaux sur les plages ont amené à travailler la notion d’être-ensemble afin de repérer les regroupements de personnes et corrélativement les mises à distance, permettant des analyses micro-géographiques (figure 4, Guyonnard, 2017).

Source: Guyonnard, Valentin, 2017, Dimensions cachées et attentes spatiales dans un espace de pratique de tourisme et loisir: une analyse géographique de la plage en Charente-Maritime (France), Université de La Rochelle, Thèse de Doctorat en Géographie, p. 173.

Ces usages numériques en études touristiques ont aussi renouvelé les analyses des espaces de parcours, en développant une micro-géographie des mouvements. À la suite des travaux promus notamment par Noam Shoval en matière de tracking des touristes dans la destination (Shoval & Ahas, 2016), Beritelli et al. (2020, 5) mettent en évidence le fait que les touristes sont placés et se meuvent au sein de «corridors» de visite encadrés par des limites (barrières, obstacles, façades de bâtiments, …). Leurs positions et flux sont individuellement distribués dans une surface définie par les limites de ce corridor, mais ce semis de positions n’est pas aléatoire: il est structuré par des «trajectoires» dues à la formation de «flux de visiteurs» collectifs, traduisant une agglomération humaine en mouvement et reliant les différents lieux d’attraction.

L’espace des touristes et des travailleurs de l’espace de réception

Si un vaste espace en réseau des acteurs du tourisme est identifié, l’espace touristique a été spécialement analysé en tant que combinaison de travailleurs, d’habitants et de touristes dans les espaces de réception, notamment dans des approches critiques du fait touristique. Dean MacCannell (1973, 598) distingue six scènes (stages) d’espace social touristique en fonction des oscillations possibles entre ce qui est exposé de l’espace de réception (front region) et ce qui est en coulisses (back region), le terme anglais de «region» exprimant dans sa description l’espace d’un site ou d’un lieu de séjour à une échelle micro-locale. Cette analyse adapte celle d’Erving Goffman (1956) aux espaces touristiques locaux. Goffman lui-même avait développé un exemple relatif au tourisme, à savoir un hôtel sur les îles Shetland, où existait un changement de comportements entre l’espace de la cuisine, empreint de la culture rurale environnante, et les espaces où était présente la clientèle, dans lesquels le personnel de l’hôtel se devait d’adopter un autre comportement plus adapté à la clientèle (Goffman, 1956, 72). MacCannell a prolongé et structuré l’analyse de ces espaces distincts d’accueil et de coulisses, avec six scènes classées depuis une fermeture et une invisibilité des coulisses aux touristes, jusqu’à l’ouverture, la visibilité et la visite qui sont développées, mais qui altèrent alors leur authenticité.

Plus récemment, l’analyse des espaces sociaux touristiques entre touristes et employés du secteur touristique a été conduite en réutilisant l’appareil conceptuel triadique d’Henri Lefebvre (Buzinde et Manuel-Navarette, 2013). Au-delà (1) des espaces de pratique, se conçoivent (2) une représentation de l’espace forgée par les décideurs, promoteurs et planificateurs du tourisme au moyen de cartes, codes et modèles donnant à percevoir une organisation officielle de la destination, mais aussi (3) des espaces de représentation à partir des points de vue en particulier des habitants de la destination et de ses environs, révélant les rapports socio-spatiaux d’appropriation, de domination et de marginalisation entre eux et la destination touristique.

Afin de simplifier et conceptualiser l’appréhension de ces organisations socio-spatiales à destination, une représentation binaire a été proposée, en considérant que les touristes évoluent soit dans un espace enclavé, soit dans un espace hétérogène (Edensor, 2000). Le premier type est conçu pour leur expérience, mais avec des dispositifs de surveillance importants, à la fois pour écarter les populations hors du système touristique et pour canaliser les touristes dans l’espace de pratique défini et autorisé. Le second type se rapporte aux expériences touristiques vécues dans les espaces non, ou peu, aménagés pour le tourisme, dans lesquels les touristes pourraient alors évoluer de façon plus libre et dans un milieu local. Cette distinction binaire a ses limites, en minorant notamment les effets d’hybridation entre local et global.

La difficulté de continuer à différencier l’espace touristique

La difficulté de distinction entre espace touristique et non-touristique se rapporte aujourd’hui à deux phénomènes croisés. D’une part, l’espace touristique, auparavant perçu comme inhabituel, hors de l’ordinaire, liminal, voire sacré, est de plus en plus (re-)connu par des touristes habitués à le pratiquer. Les aspects des destinations sont dupliqués en série dans le monde et sont devenus de plus en plus familiers (Edensor, 2007, 208). Le phénomène n’est pas seulement interrogé à l’aune de la mondialisation, mais aussi d’itinérances régionales comme le tourisme fluvial, où les gestes du quotidien (hygiène, alimentation…) se mêlent aux pratiques touristiques (Kaaristo & Rhoden, 2017). En outre, le déploiement des perceptions habituelles ne se limite pas aux espaces de destination, mais la mise en œuvre du regard touristique s’opère dans les espaces de transit comme les aéroports (Kang, 2016) et dans les différents espaces de pratique, «où que nous soyons et quoi que nous fassions» (Franklin & Crang, 2001, 8). L’analyse de la durée de l’expérience et de la distance entre origine et destination s’est complexifiée pour pouvoir classer la pratique, et donc l’espace-temps pratiqué, en tant que touristique ou non: l’exemple d’une journée passée à Naples depuis Paris relate notamment cette difficulté (Knafou et al., 1997, 200).

D’autre part, l’espace de la vie quotidienne est rempli de pratiques et signes émanant du tourisme. Michel Lussault insiste sur cette présence d’objets et de paroles exprimant les expériences et projets touristiques dans l’espace domestique du quotidien (2007, 340). Afin de décrire le phénomène, l’équipe MIT a proposé de désigner des pratiques touristiques dans des situations non touristiques (2011, 200), ce qui laisse ouvert le questionnement sur la caractérisation de ces espaces contemporains hybridés entre tourisme et non-tourisme.

Xavier Michel

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