Colonisation et tourisme

Le tourisme dans les colonies (19e-20e siècles)

La mise en tourisme de l’Afrique, mais aussi d’une partie de l’Asie et de l’Océanie, ne date pas de la période post-coloniale mais commence bien au moment où ces territoires étaient sous la domination des empires occidentaux (ou japonais, plus brièvement). À ce titre, le tourisme s’inscrit au cœur du fait colonial qui rend possible son dès le milieu du 19e siècle dans les colonies les plus anciennes (Inde, Algérie, par exemple). Il apporte en retour la légitimation de la mission civilisatrice des puissances dominantes (Baranowski et al., 2015). Fondé sur une vision racialiste des peuples, il participe aussi à la patrimonialisation des sites historiques et naturels des territoires colonisés. La volonté des autorités d’en faire une ressource fructueuse et de l’ouvrir aux classes moyennes se heurte rapidement à la conjoncture historique (Crise de 1929, Seconde Guerre mondiale, mouvements de décolonisation).

Certes, il existait avant la période coloniale des formes de tourisme reposant par exemple sur les voyages liés au pèlerinage (comme en Inde et dans le monde musulman). Par ailleurs, l’Égypte avait vu affluer les touristes avant l’inauguration du canal de Suez en 1869, tandis que s’ouvraient des hôtels au Caire et à Alexandrie (Anderson, 2012). Toutefois, c’est bien la colonisation qui permet d’exporter dans les territoires dominés les formes de tourisme élaborées en Europe au 19e siècle.

Tourisme et colonisation

D’une part, l’armée et l’administration coloniales assurent l’ordre nécessaire à la mise en tourisme. Le touriste a besoin de sécurité et de confort. Ainsi le tourisme se développe-t-il une fois les résistances à la colonisation contrôlées dans les régions concernées, comme à Alger à partir des années 1860 (sous la forme de l’hivernage), mais aussi dans l’East Africa à partir de 1905 (Kenya actuel); ou à Bali après la répression des oppositions locales et l’instauration de la «politique éthique» dans les Indes néerlandaises. Si l’armée assure la sécurité, l’administration coloniale offre aussi au touriste un cadre familier rassurant. Le voyageur est ainsi amené à découvrir sans risque les territoires colonisés en retrouvant sur place une partie de son environnement de même que sa langue (ou une langue européenne s’il voyage dans un autre empire).

Par ailleurs, le tourisme profite du développement des moyens de transport qui intensifient les rapports entre la métropole et la colonie. Dans la première moitié du 19e siècle, on assiste à l’essor de la marine à vapeur et le développement des grandes compagnies, britanniques comme P&O (Peninsular and Oriental Steam Navigation Company), françaises comme la Transat (Compagnie Générale Transatlantique) ou les Messageries Maritimes, néerlandaises enfin comme la KPM (Koninklijke Paketvaart Maatschappij). Dès 1844, P&O invente l’idée de la croisière qui permet à quelques dizaines de touristes de découvrir la Méditerranée en allant de Londres au Caire. À la fin du 19e siècle, le principe du voyage incluant l’acheminement, la réservation des hôtels voire les excursions depuis les capitales européennes à destination de l’Algérie, de la Tunisie, l’Égypte des croisières et plus tard les Indes néerlandaises, se répand. Les compagnies maritimes créent également des hôtels (comme la KPM qui ouvre un établissement à 1928 à Denpasar), voire de véritables réseaux hôteliers (Wijaya et Sulistiyono, 2020). Ainsi la Transat a-t-elle fait construire par sa filiale, La société des voyages et hôtels nord-africains, une vingtaine d’hôtels au Maghreb sur la piste saharienne dans les années 1920 et 1930.

Bali-Hotel te Denpasar. Source: Bibliothèque universitaire de l’université de Leiden

À l’intérieur des colonies, le train a été aussi un outil de développement du tourisme. Le succès rencontré par les Hill Stations au Bengale est renforcé par l’ouverture de la ligne de chemin de fer, Darjeeling Himalayan Railway dans les années 1880 (Sacareau, 2012). En Indochine, la construction de la ligne qui relie Dalat à Thap Cham de 1908 à 1932 permet le relatif essor de cette station de villégiature. Avec la voiture, c’est une autre forme de tourisme qui émerge sur les traces des «croisières» automobiles lancées par Citroën dans les années 1920. Ainsi la route saharienne parsemée d’hôtels ou de gîtes d’étapes où circulent fonctionnaires de l’empire et touristes devient-elle l’épine dorsale de l’Empire français, la route impériale par excellence (Zytnicki, 2016). Dans les années 1930, au Kenya, les safaris-photos attirent un public un peu plus large que les chasseurs fortunés qui avaient fait la réputation de la région avant 1914 (Simmons, 2015). Durant ces mêmes années et surtout après la Seconde Guerre mondiale, le tourisme profite aussi de l’essor de l’aviation par le biais des grandes compagnies dont l’histoire elle-même est liée à l’empire: Air France, Imperial Airways et Sabena. Certes, le flux est encore ténu et il est difficile de distinguer les touristes des autres types de voyageurs.

Qui sont les acteurs du tourisme dans les colonies ?

Le rôle des autorités politiques coloniales

Comme en Europe, il faut attendre le début du 20e siècle pour que les États s’intéressent au tourisme. À partir des années 1910 et surtout 1920, les gouverneurs généraux en Algérie, tels Charles Lutaud et Charles Jonnard (ce dernier envisage même de mettre en tourisme la région des Aurès soulevée par une révolte en 1916) ou Albert Sarraut en Indochine s’en font les hérauts (Demay, 2011). Le tourisme est considéré alors comme un outil de propagande de l’œuvre coloniale que les touristes sont appelés à reconnaître et à célébrer à leur tour. Ainsi les autorités japonaises mêlent-elles dans la propagande touristique l’incitation à visiter les lieux de mémoire de la guerre russo-japonaise en Mandchourie et l’appel aux migrants (L’Hérisson, 2020). Car il est aussi un moyen d’attirer des colons dans les colonies de peuplement (Algérie) ou appelées à le devenir (comme la Libye colonie italienne (McLaren, 2006)). S’ajoutent à ces arguments politiques et démographiques, l’ambition économique: le tourisme peut participer au développement des colonies. Des organisations étatiques regroupant intérêts privés et publics promouvant le tourisme avaient vu le jour dès la fin du 19e siècle en Tasmanie en 1894 (le Tasmanyan Tourist Association qui organise des voyages à destination du pays dès cette période en coopération avec l’Agence Cook), le Vereeniging Toeristinverkeer in Nederlandsch Indie (ou association touristique dans les Indes orientales néerlandaises dès 1908), l’OFALAC en Algérie (Office Algérien d’Action économique et touristique du Gouvernement général de l’Algérie), ou l’Australian National Travel Association en 1929 en Australie. Les administrations coloniales tissent des liens étroits avec les entreprises de transport. Pour des raisons à la fois économiques (soutenir le tourisme) et géostratégiques (garantir la route transsaharienne qui relie l’AEF au Maghreb), le gouvernement général de l’Algérie reprend à son compte une partie du réseau hôtelier déployé par la Transat au Maghreb frappé par les conséquences de la crise de 1929.

Publicité pour le tourisme en Algérie pour le centenaire de l’Algérie Française (1929).

Des initiatives privées

Il n’en reste pas moins que le tourisme est d’abord, comme en Europe, une affaire privée. La création du secteur hôtelier destiné à une clientèle de touristes est à mettre au compte d’initiatives individuelles (l’hôtel Saint-George à Alger en 1889, le Norfolk à Nairobi en 1904), ou d’entreprise telle l’Agence Cook qui ouvre un hôtel à Louxor en 1877. Pour stimuler le secteur, des comités d’hivernages et des syndicats d’initiative se développent dès la fin du 19e siècle en Algérie puis en Tunisie, au Maroc et en Indochine regroupant les intérêts privés et les autorités locales. Ils font la propagande de la colonie, aménagent des sites, etc. Enfin, le tourisme est soutenu par des agences de tourisme comme l’agence Cook dont le succès mondial est lié à l’ouverture du Canal de Suez en 1869 et dont l’activité se déploie depuis l’organisation de croisière jusqu’à l’invention du chèque de voyage. Les associations de randonnée tel le Touring Club dans l’empire français, italien, puis belge se mettent rapidement à l’heure coloniale. Ces institutions promeuvent un tourisme extérieur, en publiant des guides tel le Guida d’Italie del Touring club italiano. Pessedimenti e colonie. Isole Egee, Tripolitania, Cirenaica, Eritra, Somalie, en 1929 (Strangio D., 2021). Elles ont aussi joué un rôle important dans le tourisme intérieur, participant à la création d’une identité locale parmi les colons, forgée dans la découverte du territoire. En Inde britannique, des entrepreneurs issus des castes marchandes locales ouvrent des hôtels dans les Hill Stations ou les grandes villes du pays. C’est le fondateur du groupe Tata, Jamsetji Nusserwanji Tata qui fit construire le Taj Mahal Palace à Mumbai en 1903.

La multitude des acteurs locaux

Au-delà des intérêts économiques, d’autres acteurs ont joué leur partition dans le développement du tourisme dans les colonies. Au Kenya, dès le début du 20e siècle, les colons, appelés les White Hunters, ont accompagné les chasseurs étrangers dans les safaris. Les élites coloniales regroupées dans les sociétés érudites au Maghreb (le Comité du Vieil Alger à Alger, la Société de Carthage à Tunis) ou à Bali, défendent le patrimoine local en mettant en évidence l’intérêt touristique. Le tourisme repose également sur les populations autochtones: guides, porteurs dans les safaris, personnel des hôtels et des restaurants. Si leur place est subalterne et discriminée, il existe des contre-exemples comme en Nouvelle-Zélande à la fin du 19e siècle. La mise en tourisme de la région du lac Rotomahana en Nouvelle-Zélande a été l’œuvre des populations locales (Bremmer, 2015).

La propagande touristique, une propagande coloniale

Tout un dispositif est déployé par ces différents acteurs pour promouvoir le tourisme. Il passe par la publication de guides touristiques soit par des maisons d’édition des métropoles (Baedeker, Cook, Murray, Hachette ou Michelin), soit produits dans les pays. Les bureaux de tourisme et les compagnies de transport commandent des affiches attractives et n’hésitent pas à financer des voyages à des écrivains réputés pour vanter les merveilles de l’empire. Ainsi Jules Verne dans son roman Clovis Dardentor fait-il la promotion des chemins de fer algériens; l’écrivain William M. Thackeray est invité par P&O en 1844 en Egypte. La famille royale britannique joue aussi son rôle dans la promotion du tourisme, comme les fils de la reine Victoria parcourant l’Empire.

Que viennent voir les touristes ?

Quasiment toutes les formes de tourisme ont été développées dans le cadre du tourisme colonial. Ainsi, la visite aux vestiges du passé peut-elle être considérée comme une première forme de tourisme culturel. La préservation et la visite sites romains antiques en Tunisie, Algérie ou Libye permettent aux colonisateurs français et italiens de s’inscrire dans la continuité de l’empire romain. Dès le 19e siècle, une politique de préservation du passé local est déployée. La première loi patrimoniale au Maroc date de 1912 que l’on peut rapprocher du Ancient Monuments Preservation Act de 1904 en Inde britannique. Ainsi le patrimoine des peuples colonisés entre-t-il d’une certaine manière dans le patrimoine national, comme les temples d’Angkor au Cambodge ou les mosquées algériennes. À partir des années 1910, à Bali, le gouvernement hollandais s’érige en gardien de la culture locale, donnée en spectacle aux touristes qui commencent à fréquenter l’île en déployant une politique de «balinisation» ou Baliseering (Picard, 2008). Dans l’empire français, c’est «l’âme africaine» (Dulucq, 2009) qui est offerte aux voyageurs en Afrique subsaharienne tandis qu’au Maghreb une politique de préservation de l’artisanat local comme les tapis de Rabat au Maroc va de pair avec la volonté de développer le tourisme.

En Afrique ou dans le Pacifique, c’est plutôt la nature dite sauvage qui est une destination touristique. Les Game Parks dont le plus ancien est celui Hluhluwe dans le Zululand en 1895 ont pour fonction de réguler les ressources animales. Au siècle suivant, la volonté de préservation de la faune et de la flore s’illustre dans la Convention pour la protection de la faune et de la flore en Afrique (Agreement for the Protection of the Fauna and Flora of Africa) en 1933 et dans la création des parcs nationaux dont la fonction touristique est clairement affirmée (Blanc, 2020). En témoigne l’ouverture du parc Kruger en 1923 en Afrique du Sud. Le mouvement touche aussi le Congo belge où le premier parc national est créé en 1925 ou les colonies portugaises (Parc naturel de la Cameia en Angola en 1938), suscitant le refoulement ou l’expulsion des populations locales (Davis, 2012).

Enfin, le corps des colonisés a également été soumis au regard et à la convoitise des touristes. De l’Afrique subsaharienne à l’Asie, le tourisme sexuel, absent des statistiques et des guides, est néanmoins partout présent. Fondé sur une vision racialisée des colonisés, rendu possible par l’effacement des contraintes quotidiennes vécu par les touristes, il court en filigrane des récits de voyage sur la Casbah d’Alger ou sur Biskra et ses danseuses Ouled Naïl. Le quartier «réservé» parfaitement aménagé de Bousbir à Casablanca est fréquenté par les touristes de passage (Taraud, 2003).

Regard touristique et types de touristes

On souligne avec raison l’aspect racialiste qui informe à la fois les guides touristiques et le regard des touristes (Chio et al., 2020). Car faire un voyage dans les colonies, c’est mesurer l’écart qui sépare les peuples dans une vision strictement hiérarchisée des individus. Les nombreux récits de voyage attestent l’adhésion des touristes à cette vision du monde. Rares sont finalement ceux qui proposent une vision plus critique tel André Gide sur le Congo ou E. M. Forster sur l’Inde. Les touristes en visite dans les empires n’en voient guère la réalité (ou ne veulent pas la voir).

Ces voyageurs de l’époque coloniale représentent alors une mince élite. Cela tient à la période où ce loisir, qui exige du temps libre et un niveau de vie confortable, est réservé à une élite aristocratique et bourgeoise, tels les hiverneurs qui séjournaient à Alger ou en Égypte au 19e siècle. Le développement des transports et surtout l’accès aux congés payés dans les métropoles ont permis l’ouverture du tourisme aux classes moyennes. La mue vers un tourisme plus populaire, porté par des associations militantes comme Tourisme et travail, ou plus commerciale, tel le Club Med, qui ouvre en Tunisie son premier village de toile à Djerba en Tunisie en 1954, ne s’ébauche qu’après la Seconde Guerre mondiale.

Les touristes sont aussi des touristes locaux. Parcs nationaux, Hill Stations, stations thermales s’adressent principalement à eux. Les Hill Stations indiennes ont d’abord été créées entre 1820 et 1840 pour «régénérer» les fonctionnaires puis les colons britanniques sur les contreforts himalayens. À l’ambition sanitaire et hygiénique, ce sont par la suite greffées des fonctions sociales et politiques (Kenny, 1995). Elles deviennent le lieu par excellence de l’entre-soi britannique, avec la floraison de clubs de toutes sortes. Shimla fut même déclarée capitale d’été du Raj en 1863 et devint aussi le siège estival du commandant en chef de l’armée britannique. En Algérie, le même souci de régénérescence conduit la décision de créer des parcs nationaux en Algérie en 1921 à et l’ouverture du premier du genre, celui de Teniet el-Haad en 1923. C’est également à un public local que s’adressent les stations thermales (qui existaient avant la colonisation au Maghreb) en Tunisie, en Algérie. À la Réunion, la station de Cilaos est fréquentée depuis la fin du 19e siècle. De même, la création de stations de sport d’hiver (Chréa non loin d’Alger, Ifrane au Maroc) s’adresse à un tourisme intérieur tandis que les stations balnéaires voient le jour en Tunisie et en Algérie. Fréquentées essentiellement –mais pas exclusivement– par les colons, elles sont le terrain d’un véritable culte rendu au soleil et à la mer où se forge l’identité des Européens d’Algérie.

Tourisme colonial : ségrégation et discrimination ethnique

Le tourisme n’échappe pas à la discrimination de règle dans les colonies. Dans le train qui amène dans les Hill Stations, les premières classes sont réservées aux Blancs. Mais, dès la fin du 19e siècle, l’élite indienne commence à les fréquenter et à y faire construire des maisons où se mêlent des éléments architecturaux locaux et importés (Mukherjee, 2012). Des représentants des élites algériennes deviennent membres du Touring Club algérien avant 1914. Un phénomène de mimétisme se met en place au fur et à mesure que se déploie dans les colonies une classe supérieure qui s’approprie les codes des colonisateurs, comme les clubs pour les Anglo-Indiens. Cette appropriation n’efface toutefois pas la discrimination. Ainsi, dans les stations thermales rénovées par le colonisateur au Maghreb, la séparation ethnique est de rigueur.

La place du tourisme dans les sociétés coloniales reste marginale. Il n’a suscité ni flux important de voyageurs –à Bali, le nombre de touristes ne dépasse pas les 3 000 dans les années 1930– ni véritable activité économique d’ampleur. Il a toutefois marqué les sociétés post-coloniales en deux points: la création de sites qui ont perduré et celle d’un imaginaire sur les lieux et les peuples souvent toujours utilisé dans la promotion touristique contemporaine.

Bibliographie

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  • «balinisation»
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