Acclimatation des plantes exotiques sur la Riviera
À partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, et davantage encore au XIXe siècle, le paysage et l’art des jardins sur la Riviera connaissent d’importantes évolutions. C’est en effet durant cette période que le phénomène touristique s’épanouit pleinement sur le territoire, qui devient de plus en plus accessible et connaît un apport phénoménal de végétaux exotiques dans les jardins privés comme publics, dans le contexte d’une société européenne passionnée de plantes et d’horticulture. Ainsi, le phénomène d’acclimatation des végétaux exotiques, autrement dit leur capacité à vivre dans un environnement donné de façon pérenne et sans aide particulière, qui rassemble timidement quelques adeptes dès la fin du XVIIIe siècle, connaît au cours du XIXe siècle un formidable essor et change radicalement la physionomie du territoire. Si l’acclimatation de milliers de végétaux exotiques et même la naturalisation de certains d’entre eux furent possible dans une certaine mesure, le potentiel d’accueil de tels sujets sur le territoire fut toutefois largement surestimé jusqu’au XXe siècle.
La vogue européenne de l’acclimatation des végétaux exotiques au XIXe siècle touche spécialement la Riviera et la future Côte d’Azur, dont le climat se prête opportunément à ce type d’expérimentations. En effet, la zone climatique dite «de l’oranger», qui caractérise le territoire, se définit par une température moyenne annuelle entre 15 et 16° C avec peu d’amplitudes thermiques, des hivers doux aux gelées rares, un ensoleillement intense et des pluies estivales rares et abondantes à l’automne (Lacroix, Bracq, 2006, p. 115). Les villégiateurs hivernants, dont le nombre ne cesse d’augmenter au cours du XIXe siècle, participent notablement à l’essor de l’acclimatation des végétaux exotiques sur le territoire. Or, ce mouvement entraîne un changement profond de la physionomie d’un territoire essentiellement agricole au profit de créations paysagères publiques et privées encourageant le processus de «tropicalisation de son paysage végétal» (Gade, 1987).
D’autre part, ce phénomène d’acclimatation des plantes exotiques, qui rencontre dès la fin du XIXe siècle un grand nombre de détracteurs du mouvement «néo-italien» ou «néo-régionaliste» (Hérault, 2017, p.74), participe à «un système sémiologique qui exprime une économie d’orientation touristique» (Gade, 1987, p. 24). Un des exemples le plus flagrant de ce processus est l’émergence du toponyme d’«Hyères-les-Palmiers», né de la dynamique ornementale liée à la culture et à l’exportation massive du palmier au XIXe siècle.

Ill.1: Roger François Picquefeu [Artiste], Affiche d’Hyères-Les-Palmiers, 1894, Chaix [Imprimeur] lithographie en couleurs, 105 x 78 cm, Bibliothèque Forney, Paris: AF 175960 MF.
Or, sur la Riviera, l’exploitation des palmiers, et notamment des palmiers dattiers (Phœnix dactylifera), remonte au Moyen Âge dans la région de Bordighera et de San Remo. Ils étaient à l’origine destinés aux fêtes religieuses juives et chrétiennes, puis ils se sont répandus progressivement au cours du XIXe siècle sur l’ensemble de la Riviera où ils sont devenus l’un des principaux symboles de l’imaginaire paysager lié au territoire (Carassale, Castellana, 2013). D’autres plantes exotiques, comme les agaves et les aloès, omniprésentes dans les représentations iconographiques du territoire, deviennent d’ailleurs elles aussi des emblèmes des paysages de la Riviera (Hérault, 2021)

Ill.2: De gauche à droite: Claude Monet, Palm Trees at Bordighera, 1884, huile sur toile, 64,8 x 81,3 cm, The Met, New York; Jacques Guiaud (1810-1876), Agave et Aloès sur la route de France, XIXe siècle, aquarelle sur papier, Musée Masséna, Nice: MAH-1186, Repr. © J.-P. Potron / Ville de Nice.
De l’utile à l’agrément, l’expansion de l’exotisme dans les jardins
Les jardins constituent des éléments essentiels de l’essor touristique de la Riviera, et de Nice en particulier, à partir de la fin du XVIIIe siècle (Hérault, 2021). Dans les premières décennies du XIXe siècle, ils sont encore essentiellement dédiés aux productions agricoles. De tracés simples et réguliers, ils font le bonheur des hivernants étrangers qui apprécient particulièrement leurs déambulations à travers les jardins d’agrumes.

Ill.3: Plan des propriétés de Constant Testoris, de Joseph Bermoise et de Jules Bessi, 1842, AD 06: 1 Fi 130.
Les jardins utiles de la plaine niçoise participent en effet activement au succès touristique de la région car leur aspect et leur multiplicité suscitent l’admiration des voyageurs étrangers, qui, à l’instar de Tobias Smollett en 1764, s’émerveillent du spectacle de la «campagne» de Nice et le font partager à travers leurs œuvres littéraires ou iconographiques:
«Quand je suis sur le rempart et que je regarde autour de moi j’ai de la peine à croire que je ne suis pas ensorcelé. La petite étendue de pays que je vois est cultivée comme un jardin. De fait, la plaine n’offre à la vue que des jardins pleins d’arbres verdoyants chargés d’oranges, de limons, de citrons, de bergamotes qui font un tableau délicieux. Si vous examinez de plus près, vous trouverez des plantations de petits pois prêts à être récoltés, de toutes sortes de salades et de légumes excellents; des massifs de roses, d’œillets, de renoncules, d’anémones, d’ashodèles en fleurs, le tout d’une vigueur et d’un parfum qu’on ne trouve dans aucune fleur en Angleterre (…)»
(Smollett, 1992, p. 35-36, lettre du 15 janvier 1764)
Une Vue de Nice parue en 1776 offre d’ailleurs un beau panorama du territoire décrit par Tobias Smollett, où l’on peut observer une multitude de parcelles agricoles s’étendant autour de la vieille ville.

Ill.4: Vue de la ville de Nice du côté du septentrion l’an 1776, 1776, Bibliothèque du Chevalier de Cessole, Nice: 1 Fi 60.
Ce n’est ensuite véritablement qu’au milieu du XIXe siècle que, comme le souligne l’architecte-paysagiste Octave Godard, «le jardin d’agrément l’emporte sur le jardin utile, sous l’effet de l’afflux des hivernants et de l’engouement pour l’acclimatation des végétaux exotiques» (Godard, 1927, p. 6). Ce phénomène touche spécialement les stations balnéaires de la Riviera en développement, modifiant la physionomie d’un territoire essentiellement agricole aux cultures «principalement alimentaires (oliviers, figuiers, vignes, caroubiers, céréales), bien adaptées au climat ou irriguées (agrumes, légumes)» et densément plantées, au profit de créations paysagères publiques et privées participant du processus de «tropicalisation» de la future Côte d’Azur, dont les villégiateurs hivernants comptent parmi les principaux acteurs (Gade, 1987, p. 20). Ces nouvelles plantes «avant tout décoratives» deviennent «une des composantes importantes du paysage côtier», amorçant «la formation d’un paysage végétal artificiel et exotique» (ibid.).
Des balbutiements au véritable phénomène de mode
Dès 1756, le peintre et graveur Joseph Vernet représente des palmiers sur son tableau de la rade d’Antibes. En l’occurrence, il s’agit probablement du Phoenix dactylifera, puisque le Phoenix canariensis est semble-t-il introduit pour la première fois en 1867 à Nice, dans le jardin du baron Vigier (Maumené, 1909, p. 106).

Ill.5: Joseph Vernet, Vue de la rade d’Antibes, 1756, huile sur toile, 263 x 165 cm, Musée de la Marine, Paris.
Par ailleurs, il semble que l’intérêt pour les plantes exotiques et leurs premiers essais d’acclimatation sur la Riviera remontent au XVIIe siècle. Dans son Voyage aux Alpes-Maritimes publié en 1821, le médecin François-Emmanuel Fodéré souligne toutefois la rareté de ce type d’initiatives jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Dans une note de bas de page, Fodéré indique ainsi qu’en 1640, «Arène, citoyen de la ville d’Hyères, y introduisit vingt espèces d’orangers et trente et une espèces de limoniers, ainsi que les palmiers, les cannes à sucre et un grand nombre de plantes exotiques inconnues auparavant» (Fodéré, 1821, vol. 2, p. 123).
En outre, le jardin de la Marine à Toulon «cultivait plus de trois mille espèces exotiques» dès le XVIIIe siècle (Gade, 1987, p. 20). Dès 1794 encore, Jean-François Bermond, de retour de l’île de Saint-Domingue, acclimate de nombreuses plantes exotiques comme la canne à sucre, l’arum d’éthique, la colocase, le bananier, le jonc du Nil, le goyavier, les indigos, etc., dans son jardin du quartier de Fuon Cauda à Nice (Giuglaris, 1940, cité dans Lacroix, Bracq, 2006, p. 115-116). Les propriétaires Reybaud à Nice et Basset à Menton comptent eux aussi parmi les rares amateurs se livrant à des expérimentations d’acclimatation des végétaux exotiques sur la Riviera dès la période révolutionnaire (Bracq, 2009, p. 23-24).
Le phénomène d’acclimatation des végétaux exotiques sur la Riviera connaît ensuite une expansion particulièrement importante grâce à un patronage des plus illustres, celui de l’impératrice Joséphine de Beauharnais (1763-1814), qui favorise dès 1804 le voyage et l’échange des plantes entre les collections du château de la Malmaison et le jardin botanique de l’école centrale de Nice. Par ailleurs, des graines de plantes australiennes ramenées en France grâce à l’expédition Baudin (1800-1804) sont introduites dans le jardin botanique de l’école centrale de Nice par l’intermédiaire du jardin botanique de Toulon, favorisant ainsi l’accroissement pérenne de la diversité floristique de la ville (Boissière, 2023).

Ill.6: Antoine-Jean Gros, Portrait de l’Impératrice Joséphine, 1808, huile sur toile, 215 x 140 cm, Villa Masséna, Nice: Inv.: MAH 2842.
Dans la première moitié du XIXe siècle, l’importation et l’acclimatation des végétaux exotiques se poursuit dans les jardins privés, comme en témoigne l’achat par Victor Tiranty de «cinquante jeunes palmiers à Bordighera pour sa propriété du quartier Longchamp à Nice» en juillet 1812 (Lacroix, Bracq, 2006, p. 115-118). En 1844, Joseph-Antoine Risso évoque dans son Guide des étrangers à Nice les domaines du comte de Cessole, «où les ananas acquièrent dans ses serres toute leur perfection», puis celui de M. Burnet, «où une foule de plantes exotiques sont cultivées à l’air libre avec un soin parfait», mais encore le jardin Avigdor, «où les fruits du bananier mûrissent toutes les années sous les hangars sans chaleur artificielle», et enfin, celui du comte de Pierlas, «où les plantes étrangères étalent toute leur parure» (Risso, 1844, p. 117-118).

Ill.7: Pierre Joseph Redouté, Bromelia Ananas, planche botanique parue dans Les liliacées, Paris, 1816, v. 8, pl. 456.
Mais c’est surtout à partir de la seconde moitié du XIXe siècle que le mouvement d’acclimatation des végétaux exotiques sur la Riviera prend une ampleur considérable, favorisé par la démocratisation de l’histoire naturelle et la multiplication des sociétés savantes à cette époque. Les achats et les échanges de graines et de plantes s’intensifient et de fabuleuses collections de végétaux sont constituées, majoritairement au sein de propriétés privées, mais aussi dans les jardins et les parcs publics et sur les avenues où ils sont plantés.
Palmiers, agaves, aloès, oiseaux de paradis, hibiscus, yuccas, cycas, etc. se répandent ainsi de façon exponentielle sur le territoire. Les Ficus elastica, Albizia julibrissin, Jacaranda ovalifolia et Schinus molle sont couramment utilisés comme des arbres d’alignement le long des avenues et peuplent les squares (Lacaille d’Esse, 2009, p. 17). Le succès du phénomène d’acclimatation des végétaux exotiques est tel qu’au début du XXe siècle, le nombre d’espèces exogènes cultivées à l’air libre sur le territoire, en incluant la Riviera italienne, est évalué à six mille (Lacroix, Bracq, 2006, p. 119). Le processus de «tropicalisation» du territoire, lié à l’expansion touristique de la région, conduit par ailleurs à l’établissement de très nombreuses pépinières sur tout le littoral entre 1850 et 1880 (Gade, 1987, p. 22).
Les hivernants -surtout anglais- de plus en plus nombreux sur la Riviera, et notamment à Nice, s’impliquent activement dans la promotion et le développement de ce mouvement et créent de nombreux jardins accueillant les espèces les plus rares et les plus exotiques. Ces riches villégiateurs et propriétaires étrangers trouvent en effet sur la Riviera un lieu propice à l’acclimatation de nombreuses espèces exotiques, «aussi luxuriantes que colorées qui croissaient dans les aires de leur empire colonial» comme les régions de l’Afrique du Sud ou du sud-ouest australien, relevant alors de la souveraineté anglaise et appartenant elles aussi au biome méditerranéen (Parguel, 2009, p.5).

Ill.8: Walburg de Bray, Le Château Scott à Cannes, c.1875, Aristotype albuminé, bibliothèque du chevalier Victor de Cessole, Nice: Album XV ALB GIL 26.
D’admirables collections botaniques sont constituées au sein de prestigieux domaines, parmi lesquels les incontournables Hanbury (La Mortola), Serre de la Madone (Menton), Les Cèdres (cap Ferrat), Thuret (Antibes) (Ducatillion, Blanc-Chabaud, 2010), etc., qui se présentent comme de véritables vitrines du phénomène d’acclimatation des végétaux sur le territoire (Hérault, 2021). On peut encore citer l’ancien domaine de villégiature du Rayol dans le Var, acheté par le Conservatoire du littoral en 1989, où le paysagiste Gilles Clément réinvente les jardins. Ceux-ci évoquent les associations végétales du biome méditerranéen à travers le monde (Chili central, Australie méridionale, etc.) en référence à la notion de Jardin planétaire – un projet politique d’«écologie humaniste» qui insiste sur la responsabilité de chaque citoyen à l’égard de la biosphère toute entière.

Ill. 9 : Le domaine du Rayol (Var), photographies Marie Hérault, 2018.
Acclimatation et naturalisation: des entreprises ambitieuses
«L’acclimatation» d’une espèce végétale est entendue comme sa capacité à vivre dans un environnement donné de façon pérenne et sans aide particulière. L’acclimatation ne comprend toutefois pas la reproduction spontanée, qui constitue un état d’adaptation supplémentaire au milieu considéré. On parle alors de «naturalisation» de l’espèce.
En 1950, l’horticulteur Roger de Vilmorin dresse une très longue liste des principales plantes exotiques acclimatées sur la Côte d’Azur. Il distingue toutefois ces espèces acclimatées de celles véritablement «naturalisées», énumérées dans une seconde liste, bien plus courte, dans laquelle on retrouve notamment l’Opuntia Ficus-indica (L.) Mill, plus connu sous le nom de figuier de Barbarie (De Vilmorin, 1950).
Les spécialistes Auguste-Louis Giuglaris et Paul Ozenda évoquent à ce propos les naturalisations très anciennes de l’oléastre, du cyprès et du caroubier, importés de la Méditerranée orientale durant la colonisation phocéenne en Méditerranée occidentale. Or, cette naturalisation est «si ancienne et si parfaite» que ces plantes d’origines étrangères «font maintenant figure d’autochtones» (Giuglaris, Ozenda, 1950, p. 129). À partir du VIIIe siècle encore, le cédrat, le bigaradier et le citronnier sont introduits sur le territoire par les Arabes, puis l’oranger doux par les Portugais à la fin du Moyen Âge (Lacaille d’Esse, 2009, p.17).
Ainsi, le XIXe siècle, si foisonnant soit-il par son immense apport de plantes exogènes (acclimatées et ou naturalisées), ne constitue pas l’unique étape marquante de la transformation des paysages de la Riviera.
Roger de Vilmorin évoque enfin les multiples expériences d’acclimatation de végétaux exotiques issus des régions tropicales qu’il considère comme relever d’un excès d’optimisme (De Vilmorin, 1950, p. 81). En effet, si la Riviera présente un réel potentiel d’accueil de plantes exotiques, et notamment de celles provenant des régions du biome méditerranéen, son climat demeure relativement inadapté à des espèces d’origine tropicale. D’ailleurs, «moins de 30 % des plantes introduites furent reconnues aptes à la plantation dans la région» (Gade, 1987, p.21).
Finalement, la Riviera constitue un terrain privilégié pour l’acclimatation des végétaux exotiques, et plus particulièrement à partir du XIXe siècle, lorsque le phénomène touristique et le développement des transports prennent une grande ampleur. Une fièvre exotique s’empare alors du territoire, encouragée par les hivernants étrangers, et particulièrement les Anglais, qui raffolent de cette évasion onirique évoquant les paysages de leurs lointaines colonies. Le phénomène d’acclimatation des végétaux exotiques sur la Riviera, favorisé par la douceur du climat, notamment en hiver, comporte toutefois des limites, ce dont la communauté scientifique convient largement depuis le XXe siècle. Le botaniste Paul Ozenda identifie spécifiquement une bande littorale très fine et particulièrement chaude et abritée des vents, entre Nice et Menton, comme étant la plus favorable à de telles expérimentations. Les jardins exotiques de Monaco (1933) et d’Eze (après 1945), situés à cet endroit en particulier, méritent d’ailleurs d’être signalés pour leurs collections exceptionnelles de plantes succulentes. Enfin, le secteur justement surnommé la «Petite Afrique», qui accueille de nombreuses plantes exotiques à Beaulieu-sur-Mer, s’y trouve également.

Ill.10: «Beaulieu, la Petite Afrique», Album de cartes postales de France, de Suisse et de Russie, c.1900, BnF, département de la Société de Géographie, Paris: SG WC-475.
Bibliographie
- Boissière Léonie, 2023, «L’acclimatation de plantes australiennes au début du XIXe siècle à Nice. L’étude de cas des Eucalyptus aromaticus», communication du 3 juin 2023 dans le cadre du Printemps de l’Histoire Environnementale, 75 quai des États-Unis, Nice.
- Bracq Jérôme, 2009, «Le jardin botanique de l’École centrale et les débuts de l’acclimatation à Nice», Nice Historique, n° 1, p. 22-30. En ligne
- De Vilmorin Roger, 1950, «La flore exotique acclimatée sur la Côte d’Azur», dans Bulletin de la Société Botanique de France, 97:10, p. 78-127. En ligne
- Ducatillion Catherine, Blanc-Chabaud Landy, 2010, L’art d’acclimater les plantes exotiques: Le jardin de la villa Thuret, Versailles, éditions Quæ, 190 p.
- Fodéré François-Emmanuel, 1821, Voyage aux Alpes maritimes, ou Histoire naturelle, agraire, civile et médicale, du comté de Nice et pays limitrophes, deux volumes, Paris, F.G. Levrault.
- Gade Daniel, 1987, «Tropicalisation de la végétation ornementale de la Côte d’Azur», Méditerranée, vol. 62, n° 4, p. 19-25. En ligne
- Giuglaris Auguste-Louis, 1940, De l’Acclimatation des végétaux exotiques dans le Midi de la France, thèse de doctorat, Nice, société générale d’imprimerie, 220 p.
- Giuglaris Auguste-Louis, Ozenda Paul, 1950, «La naturalisation des végétaux exotiques sur le littoral niçois», dans Bulletin de la Société Botanique de France, 97:10, p.127-132.
- Hérault Marie, 2021, La Riviera, pays de l’éternel printemps: imaginaire paysager et transferts culturels à Nice et dans son territoire, du Grand Tour à nos jours, thèse de doctorat sous la direction de Hervé Brunon, Centre André Chastel, Université Paris-Sorbonne, École doctorale 124 «Histoire de l’art et archéologie», deux volumes, 920 p.
- Hérault Marie, 2017, «La redécouverte du modèle italien dans la création des jardins sur la Côte d’Azur au début du XXe siècle», ArtItalies, n° 23, p.73-84. En ligne
- Lacaille d’Esse Odile, 2009, «Entre Exotisme et traditions méditerranéennes, Les richesses de la Côte d’Azur», dans Jardins de France, n° 600, octobre, p.16-23.
- Lacroix Jean-Bernard, Bracq Jérôme, 2006, Du mélèze au palmier, nature, cultures et paysages dans les Alpes-Maritimes, [Catalogue de l’exposition de Nice, Archives départementales, octobre 2006 – 31 mai 2007], Nice, Imprimix, 2006, 172 p.
- Maumené Albert, 1909, «Le jardin de la Villa Vigier au Vicomte Vigier (Nice, Alpes-Maritimes)», La Vie à la campagne, Paris, 15 février, p. 101-106.
- Parguel Norbert, 2009, «Jardins d’acclimatation sur la Riviera», Nice Historique, n° 1, p. 2-19. En ligne
- Risso Joseph Antoine, 1844, Guide des étrangers à Nice contenant quelques notions sur l’histoire et la statistique du pays avec l’indication des promenades et des objets les plus remarquables de la ville et de ses environs, Nice, Imprimerie de la Société typographique, 228 p.
- Smollett Tobias, 1992 (éd. originale 1919, traduction des Travels through France and Italy, 1766), Lettres de Nice sur Nice et ses environs (1763-1765), Registre du temps (Novembre 1763 – Mars 1765), Aix-en-Provence, Edisud, La Calade, 185 p.