Monaco (Principauté de)

À la fois territoire inclus dans la Côte d’Azur et micro-État au développement économique très différent des communes voisines françaises, la principauté de Monaco, monarchie héréditaire et constitutionnelle admise aux Nations unies en 1993, en qualité de membre permanent, est une destination touristique de toute première importance (Ill. 1) avec 8 millions de visiteurs et 1,84 million de nuitées, dont 46% en hébergement non marchand, estimés en 2010 (Comité régional du tourisme Riviera Côte d’Azur et Visit Monaco, 2010). Monte-Carlo, avec la place du Casino, est connu du monde entier et le lieu fait partie de l’archipel touristique des personnes les plus riches du monde, avec Gstaad ou Saint-Barthélemy.

Photographie de Monaco

Ill. 1. La principauté de Monaco (© Jean-Christophe Gay, 2013)

La naissance du tourisme et de Monte-Carlo

Les Grimaldi sont seigneurs de Monaco depuis le 14e siècle. En 1793, la Principauté est annexée par la France, mais redevient souveraine en 1814. La Principauté est alors misérable, comme le révèle le texte de Mercier Dupaty, écrit en 1785: «Voilà la principauté de Monaco. Comme il ne faut mépriser personne, il faut lui faire une visite. Nous abordons dans le port. […] Deux ou trois rues sur des rochers à pic, 800 misérables qui meurent de faim, un château délabré […]; quelques orangers, quelques oliviers, quelques mûriers épars sur quelques arpents de terre, épars eux-mêmes sur des rochers. Voilà à peu près Monaco. La misère y est extrême.» (Lettres sur l’Italie en 1785, Tours, Mame et Cie, 1837). En 1848, les localités de Menton et Roquebrune font sécession et sont rattachées à la France en 1861. La Principauté perd ainsi plus des neuf dixièmes de son territoire et les cinq sixièmes de sa population. Elle se réduit à une bourgade pauvre et isolée, peuplée de 1.200 âmes.

Cinquante ans plus tard, elle en compte plus de 19.000. C’est en 1856 que s’esquisse le développement du tourisme monégasque. L’objectif est d’en faire une ville d’eaux, dotée de thermes, d’hôtels, de salles de spectacle et de casino. Après quelques échecs et tâtonnements (Vigarello, 2013), l’activité thermale atteindra son apogée avec les Thermes Valentia, établissement d’électro et d’hydrothérapie, qui ouvre sur le port, à la Condamine, en 1895 mais ferme en 1904. Les Bains du Larvotto, qui succèdent à cet établissement, n’auront pas la même fonction thérapeutique, à une époque où la baignade en mer commence à prendre une dimension hédonique et ludique, remplaçant le «bain à la lame». Il faudra attendre 1995 et l’ouverture des Thermes marins de Monte-Carlo pour que la Principauté retrouve cette dimension thermale, mais le médical a laissé la place au psychologique avec le repos et le soin de soi (Vigarello, 2013).

Le micro-État s’est métamorphosé grâce à la création, en 1863 par François Blanc (1806-1877), un homme d’affaires français, de la «Société des bains de mer et du cercle des étrangers de Monaco» (SBM). En contrepartie du monopole des jeux, la SBM s’engage à assurer certains services publics (éclairage et entretien des rues, distribution de l’eau et du gaz, publication d’un journal officiel, transport par terre et mer avec Nice et Menton, etc.). Le site choisi pour la nouvelle station est un plateau rocailleux des Spélugues, qui signifie «grottes», qu’on rebaptise, en 1866, d’un nom plus évocateur et exotique «Monte-Carl » (Mont-Charles) en l’honneur du prince souverain Charles III. Sur ce plateau, naguère encore couvert d’oliviers et d’agrumes, une nouvelle station touristique sort de terre. À côté du Casino, l’Hôtel de Paris, construit par l’architecte Dutrou sur le modèle du Grand Hôtel du boulevard des Capucines à Paris, est inauguré en 1864. En 1878, le premier casino est démoli pour laisser la place à un nouveau et à un opéra, réalisés selon les plans de Charles Garnier, l’architecte de l’Opéra de Paris. En 1868, la ligne de chemin de fer du PLM atteint la Principauté, ce qui la rend bien plus accessible qu’auparavant. Une gare est construite au pied du nouveau quartier. En 1869, le prince Charles III exonère les habitants de la Principauté des contributions foncières, personnelles et mobilières ainsi que des patentes. Les étrangers, Français et Italiens en tête, s’y installent en nombre. En 1908, les Monégasques ne représentent plus que 8% de la population totale.

Par son rôle dans l’équipement du territoire et le développement économique de la Principauté, avec la possession du Casino et des grands hôtels, la SBM devient un véritable État dans l’État. Quand Aristote Onassis devient l’actionnaire principal de la SBM, au début des années 1950, il injecte beaucoup d’argent dans une Principauté léthargique. Mais les intérêts d’Onassis et de la Principauté divergent et l’État monégasque reprend le contrôle de la SBM en 1967. L’histoire de la SBM se confond donc largement avec l’histoire contemporaine de la principauté de Monaco.

Aujourd’hui, la SBM continue de jouer un rôle essentiel. Son patrimoine foncier est impressionnant, en étant propriétaire du treizième du territoire monégasque, dont la place du Casino. Elle possède les deux hôtels les plus prestigieux, l’Hôtel de Paris et l’Hermitage, mais également le Monte-Carlo Bay, quatre casinos dont le Casino de Monte-Carlo, quatre spas dont Les Thermes marins de Monte-Carlo, le night-club Jimmy’z, 33 restaurants, dont le plus coté, le Louis XV-Alain Ducasse, l’Opéra, etc. En France, elle a le Monte-Carlo Beach Hotel, le Monte-Carlo Country Club ou le Monte-Carlo Golf Club. La SBM est la première entreprise touristique privée de la Côte d’Azur et le premier employeur de Monaco avec près de 4.000 personnes, soit environ 7% de la main-d’œuvre monégasque.

Monaco au-delà de Monte-Carlo

La Principauté va longtemps être confondue avec Monte-Carlo, haut lieu du tourisme et du jeu de hasard, une méthode de calcul des probabilités porte d’ailleurs son nom. Autour de la place du Casino, complètement réaménagée en 2020 (ill. 2), le Casino, le Sporting d’Hiver détruit en 2015 et remplacé par le One Monte-Carlo, regroupant boutiques et appartements de grand luxe, l’Hôtel de Paris et le Café de Paris focalisent l’attention.

Ill. 2. La place du Casino aujourd’hui (© Jean-Christophe Gay, 2020)

Mais la Principauté ne se résume plus à Monte-Carlo. Le déclin de la synecdoque «Monte-Carlo» pour évoquer le micro-État le prouve, même si parfois on tord le cou à l’espace. Ainsi, le tournant estival de la Principauté s’opère sur la commune française de Roquebrune-Cap-Martin. Le Monte-Carlo Beach ouvre en 1929, à deux kilomètres de Monte-Carlo, répondant à ce qui était considéré à cette époque-là comme une mode, celle des bains de mer estivaux (Ill. 3). La Principauté loue les services de la journaliste américaine Elsa Maxwell (1883-1963), qui semble venir de faire la réputation du lido de Venise, pour réfléchir et lancer ce Monte-Carlo d’Été et cette «Cité de la Mer» (Staggs, 2012, p. 153-158), inaugurée en 1931, qui offre des nombreux équipements sportifs balnéaires et nautiques, auxquels il faut rajouter le Monte-Carlo Country Club.

Ill. 3. Le Monte-Carlo Beach à Roquebrune-Cap-Martin (© J.-Ch. Gay, 2018)

Le prince Rainier déclare en 1962: «Quand j’ai succédé à mon grand-père, je me suis fixé deux objectifs, d’abord détruire la légende selon laquelle ce pays vit de la malchance de quelques-uns, c’est-à-dire du Casino, ensuite faire en sorte que le tourisme ne constitue plus notre unique source de revenus» (cité par Toulier, p. 559). Les autorités monégasques encouragent donc la diversification économique, avec notamment la construction du terre-plein de Fontvieille et son industrialisation.

De même, elles ont systématiquement promu le nom «Monaco» aux dépens de celui de «Monte-Carlo». Ce n’est qu’un des quatre quartiers de Monaco avec la Condamine, Fontvieille et Monaco-Ville (le Rocher). Au nord de la place du Casino, l’urbanisation a été forte, spécialement dans les années 1960 et 1970. Des plages artificielles ont été construites (Larvotto), les gratte-ciels ont poussé, pour lutter contre l’exiguïté, avec également l’enfouissement d’infrastructures, telles l’usine de traitement des eaux résiduaires, des routes et la voie ferrée. La mise en tunnel de celle-ci s’est achevée en 1999 avec l’inauguration de la gare souterraine.

En 2021, le site balnéaire du Larvotto a été totalement remodelé par Renzo Piano. Le quartier a bénéficié de la mise en tunnel, en 1964, de la partie nord de la voie ferrée traversant la Principauté, ce qui a eu pour conséquence la disparition de la gare de Monte-Carlo et une réorganisation profonde de cette partie de la Principauté (ouverture de grandes voies de circulation routière, construction de terre-pleins avec les déblais, etc.).

Actuellement, à proximité du Grimaldi Forum, palais des congrès inauguré en 2000, se poursuit la construction d’un terre-plein de 6 hectares destiné à accueillir un port, des bureaux et des appartements (Ill. 4). La Principauté est coutumière de ce type de chantier, qui ont largement modifié les contours de la Principauté. Le littoral a été presque entièrement artificialisé afin d’augmenter la superficie, qui est passée de 150 à plus de 200 hectares. Entre 1958 et 1967, neuf hectares ont été gagnés grâce aux terre-pleins du Portier, du Larvotto et du Sporting. Le terre-plein de Fontvieille (22 hectares) fut réalisé entre 1966 et 1973. En 2002, une digue semi-flottante de 352 mètres de long a été arrimée à un terre-plein prolongeant le Rocher. Cette infrastructure fait de Monaco un port de croisière.

Ill. 4. Le chantier du futur éco-quartier de l’anse du Portier en septembre 2021 (© J.-Ch. Gay, 2021)

Ces conquêtes maritimes ont permis le développement économique de la Principauté. Le nombre d’emplois ne cessent de progresser. On en comptait 32.000 en 1996 et 53.000 en 2019, soit plus que d’habitants (39.000 en 2021). Il s’agit très majoritairement de travailleurs frontaliers français ou italiens. L’hébergement et la restauration, avec 9,1% du PIB, occupent 15,3% de la main-d’œuvre en 2019, contre 14,8% dans la construction et les industries manufacturières, essentiellement dans des secteurs à haute valeur ajoutée (cosmétiques, produits pharmaceutiques, matières plastiques, équipements automobiles…), et 7,5% pour les activités financières.

Seul le Rocher semble protégé du béton et échappe à cette urbanisation effrénée (Ill. 5). C’est ici que les Génois édifièrent au XIIIe siècle un château qui devint par la suite le Palais princier, siège du pouvoir exécutif. Sur les quelques hectares de cette acropole, on trouve aussi le Ministère d’État et tous les autres pouvoirs: le législatif avec le Conseil national, le judiciaire avec le Palais de Justice, le religieux avec la cathédrale et le communal avec la mairie. Ce lieu fondamental aux yeux des Monégasques ne pouvait être traité de la même façon que les autres parties du micro-État. À la suite des diverses Ordonnances en matière d’urbanisme de 1959 et de 1966, son aspect traditionnel fut sauvegardé: les constructions nouvelles y furent interdites et la circulation automobile restreinte.

Ces mesures étaient aussi dictées par le fait que le Rocher devenait un site touristique de première importance après le mariage, en 1956, de Rainier avec Grace Kelly. Par cette union princière médiatisée suivie des naissances de LL. AA. SS. Caroline (1957), Albert (1958) et Stéphanie (1965), vedettisant la vie quotidienne de la famille, le palais perché sur ses falaises se transforma vite en château enchanté, matérialisation contemporaine du conte de fée.

L’attrait de ce quartier, fréquenté annuellement par environ 4 millions de visiteurs, est renforcé par la présence du Musée océanographique qui évoque l’univers fantastique de Jules Verne. C’est le musée le plus visité de la Côte d’Azur sur le plan des entrées payantes et de très loin puisque le deuxième, la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence, totalise cinq fois moins de visiteurs. Toutefois, sa fréquentation fléchit depuis 25 ans (656.000 en 2019 contre plus de 900.000 jusqu’en 1993), en dépit de nouvelles attractions.

Photographie du Rocher de Monaco depuis les hauteurs

Ill. 5. Le Rocher de Monaco (© J.-Ch. Gay, 2008)

Ainsi, on peut mettre en évidence l’emboîtement des abris qui explique cette organisation spatiale (Gay, 1996). Le premier abri, climatique, n’est pas propre à la Principauté, puisqu’il concerne toute la Côte d’Azur, contrairement au deuxième, qui est fiscal, et qui ne concerne que Monaco. Enfin, la préservation de son cœur historique, le Rocher, rajoute encore un abri, urbanistique en l’occurrence, à ce territoire exceptionnel.

Le cahier des charges d’une station touristique prestigieuse

Une excellente accessibilité

L’essor de son casino est incontestablement lié à l’arrivée du chemin de fer qui a réduit l’isolement de cette terre ingrate située au pied d’un adret vigoureux. À l’heure de l’automobile et de l’avion, les autorités monégasques s’en souvinrent. Craignant qu’une partie du flux touristique ne les abandonnât, elles n’eurent de cesse que d’améliorer les liaisons avec l’autoroute A8 et l’aéroport Nice-Côte d’Azur.

Pour relier la Principauté à celui-ci, un héliport moderne fut aménagé en 1981 sur le terre-plein de Fontvieille. Cette ligne par hélicoptère est devenue la première de France et une des toutes premières du monde. Elle place la Principauté à sept minutes de l’aéroport international. Quant à la desserte routière de la Principauté, elle a été nettement améliorée par la mise en service de plusieurs tunnels, en partie ou en totalité sur le territoire français, mais très largement financés par le micro-État: en 1992 entre l’autoroute A8 et la Moyenne Corniche (bretelle A800), en 1994, entre celle-ci et Monaco, en 2016 entre le quartier de Fontvieille et la Moyenne Corniche.

Une haute sécurité

Monaco est une ville pour ultra-riches. Comme à Zoug (Suisse), les milliardaires y élisent domicile pour des raisons fiscales. En dépit d’une concentration de richesse unique au monde, la Principauté jouit d’une tranquillité remarquable. On n’y compte que très peu crimes et délits, les vols à main armée et les homicides y sont rarissimes. Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard. Les autorités n’ont pas lésiné sur les moyens pour garantir une sécurité maximale à ses hôtes fortunés. La police monégasque compte 580 employés (15 policiers/1 000 hab. contre 3,3 pour l’ensemble de la France). Les caméras de télésurveillance sont omniprésentes. Pas question de mendier, de se promener en ville en maillot de bain.

C’est à ce prix que l’on peut ostensiblement et sans crainte déambuler à Monte-Carlo avec une magnifique fourrure ou une rivière de diamants. Tout ceci crée une urbanité libérée de ses dangers et qui cherche à imiter les plus grandes métropoles par les spectacles proposés.

Une animation permanente et brillante

Tout au long de l’année, des manifestations sont données à la haute société en villégiature: dîners dansants au cabaret du Casino, expositions, concerts classiques et opéras, ballets, tournoi international de tennis, Grand Prix de formule 1, spectacles estivaux des plus grandes vedettes de la variété dans la Salle des Étoiles du Monte-Carlo Sporting Club, Bal de la Rose ou Gala de la Croix Rouge monégasque, acmé de la vie mondaine monégasque. Lorsqu’on évoque Monaco, on pense habituellement au glamour, bolides de Formule 1 et avantages fiscaux. Une nouvelle foire d’art contemporain de qualité, Art Monte-Carlo, émanation de la foire Art Genève, a vu le jour en 2016. Cette énumération non-exhaustive est révélatrice des pratiques sociales et des manières d’être de cette société pour qui la Principauté avec ses fastes est un des derniers refuges d’un certain «art de vivre».

Le plus fameux casino du monde

L’histoire contemporaine du micro-État est liée à son casino. La SBM, qui a le monopole de cette activité, a suivi l’évolution de la demande en proposant de plus en plus de jeux américains (craps, black-jack, roulette américaine, etc.) et de jeux asiatiques (Pai Gow Poker, par exemple), en multipliant les appareils automatiques et les salons de jeux.

Une hôtellerie légendaire

Depuis la Belle Époque, l’Hôtel de Paris et l’hôtel Hermitage sont un des fleurons de la Principauté. Ils font partie des palaces les plus célèbres du monde. Rénovés et agrandis, ils constituent des structures d’accueil adaptées à une clientèle très exigeante. La cave de l’Hôtel de Paris est une des plus fameuses du monde. En 2019, la Principauté comptait 2.354 chambres d’hôtels, dont 22% en cinq-étoiles et 59% en quatre-étoiles, totalisant 930.000 nuitées, avec une durée moyenne de séjour de 2,46 jours. Le taux d’occupation annuel était de 65,9%, variant de 41,7% en décembre à 84,2% en août.

La promotion de pratiques touristiques vertueuses

Il n’y a pas de grande destination touristique aujourd’hui sans un discours sur le tourisme responsable et durable. Le Livre Blanc du tourisme responsable de la principauté de Monaco, présenté en 2021, en est la preuve flagrante. Le micro-État se déclare aux avant-postes en matière de développement durable et d’environnement, en dépit d’un littoral totalement artificialisé.

Monaco est un cas exemplaire d’hyper-lieu à forte dimension touristique. En reprenant les réflexions de Michel Lussault sur la question (2017), la Principauté apparaît en effet comme l’archétype de ces lieux de forte concentration d’individus, de fortes interactions, de forte diversité et où les pratiques sociales sont intenses. Les Monégasques ne représentent que 22% de la population et 139 nationalités sont présentes. Les gens qui le visitent éprouvent une expérience très forte, d’abord par une proximité à la richesse. L’aménagement de Monte-Carlo favorise cette complicité entre l’excursionniste-voyeur et le touriste-exhibitionniste. Tout au long de l’année, des manifestations exceptionnelles, comme le Monaco Yacht Show (ill. 6), organisé en septembre, réunissent des gens des quatre coins du monde. La Principauté est sous le feu des caméras du monde entier à plusieurs reprises dans l’année, grâce à des événements sportifs ou culturels.

Ill. 6. Le port Hercule pendant le Monaco Yacht Show (© J.-Ch. Gay, 2021)

Jean-Christophe GAY

Bibliographie

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  • Robert Jean-Baptiste, 1997, Histoire de Monaco. Paris, PUF, 128 p.
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  • Vigarello Roger, 2013, «Les bains à Monaco», in Rosticher Giordano Nathalie (dir.), Monacopolis. Architecture, urbanisme et urbanisation à Monaco, réalisations et projets 1858-2012. Monaco, Nouveau Musée national, p. 574-583.