Nice

Le tourisme a plus de deux siècles et demi à Nice. Aucune autre localité en France n’a une telle histoire partagée avec cette activité. De même, l’importance quantitative de sa fréquentation actuelle, sa portée internationale, visible à la diversité de ses visiteurs, le cosmopolitisme de sa population passée et présente ou son rôle de modèle pour bien d’autres contrées à travers le monde en font un cas rare (Ill. 1). Des dizaines de villes ont été comparées à elle, comme Opatija (Croatie) qualifiée de «Nice de l’Adriatique», Beyrouth la «Nice de l’Orient», Batumi la «Nice géorgienne» ou Napier (Nouvelle-Zélande) la «Nice du Pacifique».

Ill. 1. Nice, la baie des Anges et les Alpes (© J.-Ch. Gay, 2014)

Le moment niçois

Le traité de Paris en 1763 consacre l’influence britannique sur la Méditerranée et sa domination sur le monde. C’est cette année-là que le médecin écossais Tobias Smollett (1721-1771) s’installe à Nice. Le philosophe et mathématicien suisse Johann Georg Sulzer (1720-1779) s’y arrête quelques années plus tard. Les deux publient des ouvrages dans lesquels ils vantent les qualités du climat. Voltaire (1694-1778), dans une correspondance à l’intendant Trudaine datée du 12 avril 1776 écrit: «J’avais un ami genevois qui s’appelle Lavergne […]. Il désespérait de sa vie; il est allé à Nice et y a retrouvé la santé». Mercier Dupaty (1746-1788) consigne dans ses Lettres sur l’Italie (1785): «J’ai vu des Anglaises touchantes et mêmes charmantes: à leur arrivée elles mouraient; elles ont refleuri dans l’air de Nice» ou «Nice pendant l’hiver est une espèce de serre pour les santés délicates».

La naissance du tourisme à Nice correspond à l’essor du voyage d’agrément, préparé par le Grand Tour, à une période de paix et à l’émergence de la villégiature méditerranéenne. La douceur du climat hivernal niçois est la raison principale des séjours des premiers hivernants à laquelle se rajoute le goût pour une campagne jardinée, surplombée de collines et, au loin, de hautes montagnes. On va chercher à rendre encore plus exotique ce paysage en introduisant des espèces végétales tropicales ornementales, dont l’acclimatation est permise par des températures presque toujours positives.

On compte une centaine de familles étrangères séjournant à Nice en 1787. Dans cette ville du royaume de Sardaigne, la tradition de l’hospitalité aristocratique italienne fait que l’hôtel particulier remplace profitablement l’auberge. On loue aussi les bastides dans la campagne et certains étages des palais de la Vila Nova. On en fait même construire à cet effet, comme le palais Spitallieri de Cessole, qui abritera une forme nouvelle d’hébergement, l’hôtel de voyageurs, avec l’ouverture de l’Hôtel d’York en 1787 qui n’occupe qu’un étage du palais. Les premiers villégiateurs apprécient la terrasse-promenoir des Ponchettes (Ill. 2), édifiée en 1760 sur le principe des promenades en bord de mer napolitaine ou palermitaine, qui devient un haut lieu de la sociabilité mondaine de ces premiers touristes.

Ill. 2. Les terrasses des Ponchettes et la promenade des Anglais (© J.-Ch. Gay, 2008)

C’est le sentiment d’originalité et d’authenticité de Nice et de ses alentours, isolés et pauvres, qui fait leur attrait aux yeux des Anglais, mais l’accueil d’hivernants transforme profondément le lieu, avec la création d’une «ville d’hiver». Une nouvelle forme de villégiature s’invente. Son intense vie mondaine et son urbanité spécifique en font une référence dans la seconde moitié du 19e siècle.

Une ville nouvelle apparaît de l’autre côté du Paillon, à la fin du 18e siècle, répondant au désir des Anglais de s’éloigner des autochtones. Ce nouveau faubourg de la Croix-de-Marbre, appelé «Newborough», se couvre de maisons avec jardin, construites par les notables locaux qu’ils proposent en location.

Simultanément, les hôtels se multiplient: il y en a deux en 1808 et 13 en 1858. Nice devient une «ville de saison». En mars 1857, on compte 1.346 familles hivernant à Nice, dont 32% sont britanniques, 30% françaises et 11% russes (Boyer, 2002: p.159), pour une population de 44.000 habitants.

La croissance urbaine due au tourisme est canalisée par un organisme créé à cet effet: le Consiglio d’Ornato (conseil d’embellissement). Nice, eu égard aux enjeux du tourisme, est la seule ville du royaume sarde à se doter d’un plan régulateur, en 1831. Son dessein est d’assurer l’harmonie de la ville et d’en faire un lieu attractif pour les étrangers. On crée un jardin à l’embouchure du Paillon et un parc sur la colline du Château (Ill. 3); on dédouble la terrasse des Ponchettes; on aménage une place devant le bassin du port; on articule le faubourg à la ville existante en créant la place Masséna; on construit des quais sur la rive droite du Paillon; on transforme le Camin dei Inglesi, modeste sentier côtier, en une promenade prestigieuse. L’ouverture de cette «route du bord de mer» du Paillon au Magnan est inscrite sur le plan régulateur en 1836. Une voirie en damier est dessinée.

Sur les grands boulevards comme sur la promenade des Anglais, une marge de recul de 7 mètres, destinée à être végétalisée, est obligatoire. Nulle ville en France n’a connu une telle politique urbaine centrée sur le tourisme, qui sera prolongée après 1860, car les principes du Consiglio d’Ornato continueront d’être appliqués jusque dans les années 1880 voire en 1914 (Thuin-Chaudron, 2002).

Ill. 3. Le parc sur la colline du Château (© J.-Ch. Gay, 2015)

Les conséquences du rattachement à la France

En 1860, Nice devient française. En intégrant un pays bien plus puissant que le royaume sarde, l’ancien comté de Nice et, plus globalement, le nouveau département des Alpes-Maritimes voient affluer des capitaux nationaux intéressés par le tourisme et la spéculation foncière.

L’arrivée du train en 1864 entraîne une rapide augmentation du nombre d’arrivées et un changement d’échelle du tourisme et de l’urbanisation. On passe ainsi de 8.000 hivernants en 1861-1862 à 20.000 personnes qui séjournent plus d’un mois et 130.000 qui y passent au moins quelques jours à la veille de la Première Guerre mondiale. La clientèle se diversifie, avec l’arrivée des Nord-Américains (1/6 des touristes en 1895), des Allemands ou des Austro-Hongrois.

On recherche les distractions (spectacles, commerces, sports…) qu’on trouve uniquement dans les grandes métropoles. Le casino municipal ouvre en 1884, suivi par la Jetée-Promenade en 1891. Le carnaval, de populaire et parfois violent, organisé dans la vieille ville, devient un spectacle touristique dans les années 1870, organisé sur la place Masséna et la promenade des Anglais. L’apparition des batailles de fleurs, des chars et confettis le transforment en une fête très prisée des hivernants, qui servira de modèle pour les carnavals de Viareggio ou de Rio de Janeiro.

La population niçoise triple entre 1872 et 1913, car les commerces et les services se multiplient, alors que la main-d’œuvre dans le bâtiment explose, composée très majoritairement d’immigrés italiens. À partir des années 1880, c’est sous la forme de lotissements sur ses collines que se développe la ville, spécialement à Cimiez, où la Société foncière lyonnaise, filiale du Crédit lyonnais, remplace la ville dans son action régulatrice.

On se regroupe par quartier, comme les Russes à Saint-Philippe ou au Piol. Des hivernants poursuivent leurs affaires à Nice, comme Emil Jellinek (1853-1918), un Austro-Hongrois fondateur de la marque Mercedes et qui réalise plusieurs opérations immobilières. Raphaël Bischoffsheim (1823-1906), banquier d’origine néerlandaise, fait construire par Charles Garnier l’observatoire de Nice sur le mont Gros, haut lieu d’excursion mondaine à la Belle Époque. Les Suisses sont très actifs dans l’hôtellerie.

On compte 34 hôtels en 1865, 97 en 1885 et 255 en 1914. Ils se concentrent sur la promenade des Anglais et les collines de Carabacel et de Cimiez. Sur cette dernière, sont édifiés les plus prestigieux comme le Riviera Palace, premier hôtel du rang de «palace», ou l’Excelsior Regina Palace et ses 450 chambres, qui accueille trois hivers de suite, de 1897 à 1899, la reine Victoria (Ill. 4). Les villas se multiplient également.

Les édifices cultuels sont les plus beaux témoignages du cosmopolitisme niçois et de la sociabilité de l’entre-soi des colonies étrangères qui y sont installées plusieurs mois par an, avec, outre la célèbre cathédrale orthodoxe, un temple anglican, une église épiscopalienne pour les anglicans étatsuniens, une église évangélique baptiste étatsunienne, un temple luthérien pour les Allemands et les Scandinaves, une église vaudoise, une église orthodoxe grecque, une synagogue, etc., en plus des édifices catholiques. Au moment des décès, on s’organise également en nationalités avec des cimetières anglais ou russes ou sous la forme de «carrés» dans les cimetières municipaux.

Ill. 4. L’ex Excelsior Regina Palace aujourd’hui (© J.-Ch. Gay, 2015)

De l’hiver à l’été

La capacité d’hébergement considérable de Nice sert pendant la Première Guerre mondiale à l’accueil de milliers de blessés dans des établissements réquisitionnés, auxquels se rajoutent 6.000 familles de réfugiés du nord et de l’est de la France.

À la fin du conflit, le tourisme de luxe ne repart pas car la révolution russe, l’effondrement des empires ottoman et austro-hongrois et la crise économique ont sapé ses bases. La révolution du soleil, avec le bronzage et le bain de mer dans une eau chaude, se produit en 1923, mais Nice n’a ni pinède, ni plage de sable, et son urbanisation devient un handicap, eu égard à ce que proposent Juan-les-Pins, Golfe-Juan ou les stations varoises.

La ville tente de s’adapter en créant un comité des fêtes d’été en 1926, mais il est difficile pour une ville de cette taille de se transformer rapidement, car les hôtels ferment en été et une partie du personnel part travailler dans les stations balnéaires du nord de la France ou dans les stations thermales. La fréquentation estivale progresse doucement durant les années 1920, avec une taxe de séjour collectée en été qui passe de 9% en 1921 à 16% en 1929.

Le mouvement se poursuit dans les années 1930 avec la progression des classes moyennes. Nice perd plus de 2.000 chambres. Les hôtels de luxe et les palaces sur les collines ne résistent pas à la crise de 1929 qui se répand en Europe et à une clientèle de plus en plus attirée par le bord de mer. La moitié des chambres de Cimiez disparaît avec la transformation entre 1934 et 1938 de ses palaces (Regina, Majestic, Grand Hôtel de Cimiez) en appartements ou en maison de retraite.

La montée des périls et l’arrivée au pouvoir de régimes totalitaires en Europe dans les années 1930 soulignent la fonction d’accueil de Nice, où de nombreux exilés italiens, fuyant le régime fasciste, ou allemands fuyant les Nazis se réfugient, tels les écrivains Heinrich Mann ou Joseph Roth. Durant la guerre, on estime que 20.000 juifs, français ou étrangers, dont beaucoup avaient l’habitude de villégiaturer à Nice, viennent s’y réfugier.

À la suite du débarquement en Provence en 1944, l’armée étatsunienne construit une piste en dur de 1 350 m à la place du modeste champ d’aviation. Cet équipement rare en France joue un rôle majeur dans la relance du tourisme à partir de 1946 et dans le prestige de la région. Le mouvement entamé dans l’entre-deux-guerres se poursuit, avec une démocratisation croissante et la saison d’été qui prend le dessus sur l’hiver. Sur 311 hôtels en 1961, 274 sont des un ou deux-étoiles.

Une offre hors saison réussit à attirer les voyages de noces, pendant que le nombre de voyages organisés par les voyagistes explose. Le nombre de résidences secondaires croît aussi fortement et menace l’hôtellerie, dont le nombre de chambres passe de 12.000 en 1955 à moins de 9.000 en 1968. Cependant, les hôtels de luxe, désormais en petit nombre, redeviennent rentables, attirant une clientèle très majoritairement étrangère. De nombreux résidents secondaires, dont un nombre significatif vit dans les colonies, s’installent définitivement à Nice à leur retraite.

Diversification et métropolisation

Dans les années 1960, une diversification fonctionnelle se produit avec l’arrivée des rapatriés d’Algérie, qui sont 20.000 environ à s’installer à Nice, soit 1/12 de la population totale. La population communale passe de 244.000 habitants en 1954 à 344.000 en 1975. Les collines s’urbanisent (Ill. 5).

Ce virage économique se traduit par une augmentation et une multiplication des services. La création de l’université en 1965 symbolise ce phénomène. Le rôle de l’aéroport Nice-Côte d’Azur est important dans cette évolution. Premier aéroport de province et troisième de France, derrière Roissy et Orly, avec 14,4 millions de passagers en 2019, loin devant Lyon (11,7 millions) et Marseille (10,1 millions), il rend très accessible cette marge métropolitaine, de France et de l’étranger, puisque les deux tiers de son trafic sont internationaux, dont un quart hors Schengen. Il a grandement facilité le développement des voyages d’affaires ou de motivation, des congrès, des conventions ou des expositions (MICE), activités qui permettent d’atténuer la saisonnalité de la fréquentation hôtelière, désormais dominée par l’été.

Ainsi est construit, à la fin des années 1950, un palais des expositions sur le lit du Paillon qu’on a couvert. Le palais des congrès d’Acropolis, ouvre en 1984, amplifiant cette activité complémentaire du tourisme pour une partie notable de l’hôtellerie. Le nouveau quartier d’affaires de l’Arenas devient un pôle hôtelier.

Ill. 5. La promenades des Anglais et les collines de Fabron (© J.-Ch. Gay, 2015)

Le tourisme des siècles passés a façonné un paysage unique en France, devenu un décor de cinéma pour de multiples productions qui se sont appuyées sur l’existence des studios de la Victorine, où ont été réalisés de nombreux films et où ont tourné Jacques Tati, Alfred Hitchcock, Stanley Donen et bien d’autres grands réalisateurs. Cet «Hollywood à la niçoise» a assuré à la ville une diffusion mondiale d’une image enchanteresse.

L’urbanisme de villégiature est devenu un des atouts majeurs de la ville, car au-delà du Vieux-Nice et de la plage, les touristes d’aujourd’hui admirent la promenade des Anglais, la cathédrale russe, le Mont-Boron et la colline de Cimiez avec leurs somptueuses villas et anciens palaces, ainsi que les nombreux musées (Chagall, Matisse, Musée d’art moderne et d’art contemporain ou Mamac, Musée départemental des arts asiatiques…) qui témoignent des innombrables artistes (peintres, écrivains, etc.) qui y ont résidé et qui totalisaient en 2019 plus de 800.000 entrées.

L’éminent historien de l’art André Chastel disait que «la Côte d’Azur est le grand atelier de l’art moderne». Après 1945, l’avant-garde a élu domicile à Nice, avec Arman, Yves Klein, Ben, Niki de Saint Phalle, César, etc., succédant ou côtoyant Bonnard, Matisse, Picasso, Dufy, de Staël ou Dubuffet. Leur présence et leur gloire ont fait de Nice et de sa région le deuxième pôle artistique français tant par l’offre muséale que par l’intense activité créatrice de ce que l’on a appelé l’«École de Nice». Cette mise en abyme du tourisme est un des points essentiels du projet d’inscription sur la liste du patrimoine de l’humanité de la promenade des Anglais et de la «ville d’hiver».

On a donc assisté à Nice à une accumulation de divers types de capitaux proprement métropolitains qui ont facilité son adaptation aux changements économiques et sociétaux, une souplesse qui est la meilleure façon pour les lieux touristiques de durer. Outre le capital économique, on peut y découvrir: un capital symbolique, reposant sur une réputation planétaire; un capital artistique, un capital culturel immatériel avec le carnaval de Nice; un capital architectural riche et éclectique; un capital diplomatique reposant sur le cosmopolitisme des colonies étrangères hivernantes, sur la tolérance religieuse et politique; un capital professionnel, avec le savoir-faire dans les métiers du tourisme et de l’accueil; un capital technologique, en raison d’innovations techniques précoces.

Nice joue un rôle déterminant dans le développement des sports mécaniques, comme l’automobile, et de l’aviation avec Ferdinand Ferber (1862-1909), Auguste Maïcon (1891-1974) ou le meeting d’aviation de 1910. L’Automobile-Club de Nice (ACN), premier automobile-club régional du monde, est fondé en 1896. Cette précocité s’explique par la présence des plus grandes fortunes de la planète en hiver, qui vont très tôt se doter d’un véhicule.

Le tourisme demeure toutefois un moteur essentiel de l’économie niçoise. Une nouvelle clientèle apparaît dans les années 1990 avec l’arrivée de riches touristes venus des pays du golfe Persique ou de la Russie, à la suite de l’éclatement de l’URSS. Sur les 9.700 chambres d’hôtels en 2018, près de la moitié sont en quatre ou cinq-étoiles. La ville a comptabilisé 3,8 millions de séjours dont deux tiers sont effectués par des étrangers. Elle compte 155.000 lits en résidences secondaires.

La progression du trafic low cost, dont la part a atteint 44,9 % en 2019, est partiellement responsable de la réduction de la durée moyenne du séjour, sachant que plus d’un quart des touristes sur la Côte d’Azur viennent en avion. Les Chinois représentent une clientèle non négligeable (plus de 3% de la fréquentation étrangère). La visite du président Hu Jintao en 2010 et le séjour de 6.400 employés du conglomérat Tiens, en 2015, à l’invitation de leur PDG, ne sont pas étrangers à cet attrait.

On trouve également en nombre des Indiens et surtout des Nord-Américains, dont la fréquentation fluctue en fonction du contexte politique, notamment la vague d’attentats en France. Le fait que Nice soit la deuxième ville de France la plus touchée par les attentats islamistes, derrière Paris, semble démontrer la dimension mondiale de cette destination et la sinistre vitrine qu’elle constitue pour les terroristes.

Un autre aspect de cette métropolisation de Nice est l’existence, au sein du carnaval, de Lou Queernaval, premier carnaval gay français, organisé depuis 2015. Dans le calendrier événementiel niçois, il donne une image dans l’air du temps de la destination, car les grandes capitales touristiques se doivent aujourd’hui de proposer des événements en relation avec la communauté LGBT, qui symbolise leur dynamisme et leur hospitalité.

La même démonstration peut s’appuyer sur l’existence d’un central tourist district (CTD) soulignée par la délimitation d’une zone touristique internationale (ZTI) comprenant la promenade des Anglais, la vieille ville, le port, la coulée verte sur le Paillon… La localisation de l’offre Airbnb correspond assez fidèlement à ce périmètre. Avec plus de 11.000 annonces actives en 2019, au même niveau que Cannes, Nice est très loin devant les autres villes de province, Marseille en proposant 8.600, Lyon 6.800 et Bordeaux 5.100, tandis que Paris en totalise près de 42.000.

Jean-Christophe GAY

Bibliographie

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