Saint-Tropez
Saint-Tropez est une destination touristique mondialement connue. Pourtant, il s’agit d’une commune au territoire bien plus petit que ces voisines, Gassin, Cogolin, Ramatuelle, Grimaud et Sainte-Maxime. Elle a cependant donné son nom à un golfe aux fonctions militaire et maritime, avec ses chantiers navals et son usine de torpilles, où l’on organise chaque automne les fameuses Voiles de Saint-Tropez, un ensemble de régates, dimension également rappelée par son Musée d’histoire maritime et par les marinas de Port-Grimaud et de Cogolin. Saint-Tropez est aussi une presqu’île associant un port (Saint-Tropez) et deux villages perchés (Gassin et Ramatuelle). C’est enfin le nom de la communauté de communes du golfe de Saint-Tropez qui regroupe douze communes. L’incorporation de la plage de Pampelonne, sur la commune de Ramatuelle, à l’appellation « Saint-Tropez », devenue une marque, révèle le caractère dominateur du toponyme et sa célébrité. De même l’apocope Saint-Trop’ dévoile non seulement la popularité du lieu mais également son caractère festif.

Ill. 1 le village de Saint-Tropez et la baie des Canebiers en arrière-plan (Source : J.-Ch. Gay, 2013)
Saint-Tropez avant Saint-Trop’
Jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, nous avions plus à faire à une anti-Côte d’Azur qu’à une marge en voie d’absorption, non que le tourisme n’y existait pas, mais parce que la fréquentation y était modeste (Juillard). Si en 1920, la ville de Saint-Tropez dépose une demande de classement en « station touristique », le conseil municipal refuse de percevoir la taxe de séjour, estimant que « la localité n’est pas encore fréquentée par un assez grand nombre d’étrangers » (Raybaut). Elle obtiendra ce classement en 1928 quand une nouvelle équipe municipale acceptera de prélever cette taxe. Beaucoup de ses visiteurs cherchaient à échapper à l’urbanité croissante et à la foule qui se pressait en hiver à Nice, Monaco ou Cannes. Ce qu’explique Louis Trégaro : « sur la côte des Maures, le touriste n’est pas le même que sur la Riviera : il ne recherche pas la station luxueuse et mondaine, mais bien plutôt le petit coin tranquille ou se reposer dans un paysage admirable ». De la sorte, on trouvait sur la presqu’île de Saint-Tropez une élite intellectuelle ou économique, à la suite de l’installation du peintre Paul Signac (1863-1935), en 1892, après avoir lu le roman de Maupassant Sur l’Eau (1876). Il y reste près de vingt ans et fait de cette contrée un foyer du néo-impressionnisme et de l’avant-garde picturale, où passent Pierre Bonnard (1867-1947), Henri-Edmond Cross (1856-1910), Raoul Dufy (1877-1953) ou Henri Matisse (1869-1954). Il subsiste de ce Saint-Tropez des peintres le fameux musée de l’Annonciade.
Simultanément, des personnes fortunées font l’acquisition de grands domaines et bâtissent de belles demeures. Maurice Bergès fait construire une grande villa de style grec à L’Escalet, sur le territoire ramatuellois, en 1913, suivant les traces d’une aristocrate anglaise qui avait fait édifier, en 1908, un château au cap Camarat. Celui-ci est racheté en 1926 par Léon Volterra (1888-1949), homme de spectacles qui dirigea le Casino de Paris ou l’Olympia et qui fut maire de Saint-Tropez de 1935 à 1941. C’est par lui que de nombreuses vedettes de l’époque découvrent avant-guerre Saint-Tropez, tels Mistinguett, Raimu, Jean Cocteau ou Joséphine Baker. La notoriété du lieu est donc antérieure à Brigitte Bardot (BB). Les parents de cette dernière, issue de la grande bourgeoisie, possédaient une maison de vacances dans Saint-Tropez. L’ambiance bohème et « authentique » du lieu attire Colette (1873-1954), qui s’installe à l’année, en 1925, sur la baie des Canebiers dans sa villa la « Treille Muscate », qu’elle quitte en 1938 devant l’affluence croissante due notamment au rôle de Léon Volterra. Colette défendra cependant la reconstruction à l’identique du port de Saint-Tropez, à la suite de sa destruction par les Allemands en 1944.
La faillite après quelques saisons de l’hôtel Latitude 43, ouvert en 1932 avec ses 460 chambres, démontre toutefois que dans l’entre-deux-guerres, le tourisme de la presqu’île est bien différent de celui de Nice ou de Monaco et que les projets de grande ampleur sont inadaptés. Il n’en demeure pas moins que c’est durant cette période que le développement touristique au sud de la presqu’île explique la création des communes de Cavalaire et de La Croix-Valmer, par amputation de Gassin, respectivement en 1929 et 1934. Le Rayol-Canadel gagnera son autonomie municipale aux dépens de La Môle en 1949. C’est à ce moment-là, que la presqu’île, longtemps resté isolée, car à l’écart de la ligne de chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée, s’intègre à la Côte d’Azur.
Sea, Sand, Sex and Sun
Les plages de la presqu’île, notamment celle de Pampelonne avec ses 4,5 km de long, sont propices à la baignade estivale, pratique touristique désormais la plus désirée. Le festival de Cannes, dont la première édition se déroule en 1946, n’est qu’à 90 km. Les corps se dénudent avec le monokini puis le nudisme dans les années 1960, Brigitte Bardot chante « Nue au soleil » (1970). Dans le célèbre film Les Gendarmes de Saint-Tropez (1964), avec Louis de Funès, on se souvient de la scène où ceux-ci traquent les « culs nus ». La boîte gay du fameux film La Cage aux Folles (1978) est située sur le port de Saint-Tropez. Les mœurs s’y libèrent, une certaine jeunesse s’y défoule, à l’image de Françoise Sagan (1935-2004), incarnant parmi d’autres le moment de lieu tropézien, quand ce dernier devient un modèle pour d’autres lieux, faisant basculer Saint-Tropez dans la Côte d’Azur, l’associant au Sea, Sand, Sex and Sun. Le tournage du film de Roger Vadim Et Dieu créa la femme, en 1955, avec Brigitte Bardot, est généralement la date que l’on retient quand on cherche à comprendre le phénomène Saint-Tropez, mais ses bases ont été jetées durant les trois décennies précédentes. La multiplication des « Saint-Tropez de », tels Marbella pour l’Espagne, Portofino ou la Costa Smeralda pour l’Italie, Hvar pour la Croatie, Bodrum pour la Turquie, Saint-Barthélemy pour la Caraïbe ou Buzios pour le Brésil (lancé également par BB), est édifiante.
Toute la presqu’île reste aujourd’hui fortement marquée par les célébrités qui l’ont fréquentée. Gérard Philippe (1922-1959) a passé ses dernières années à Ramatuelle et y est enterré. On vient en pèlerinage sur les traces de BB ou sur celles de Johnny Halliday, qui s’est remarié en 1990 à la mairie de Ramatuelle. On se souvient du mariage de Bianca et Mick Jagger en 1971 ou des soirées blanches d’Eddie Barclay (1921-2005). Les frasques des uns et des autres tissent la légende du lieu. On cherche à voir quelques célébrités sur le quai du port au café Sénéquier ou sur la place des Lices. Comme à Monte-Carlo, touristes-exhibitionnistes et excursionnistes-voyeurs se côtoient pour le bonheur de tous.

Ill. 2 Yachts dans le port de Saint-Tropez (Source : J.-Ch. Gay, 2023)
Very Important People
Mais cette promiscuité, entre les « suceurs de glace », qualificatif méprisant, et les nantis admirés sur leurs yachts, est de plus en plus une illusion. En effet, les lieux inaccessibles au commun des mortels se sont multipliés, qu’ils s’agissent des hébergements de plus en plus chers à Saint-Tropez, qui poussent des touristes à dormir dans leur voiture, aux clubs réservés aux VIP (Very Important People), tel le Nikki Beach, très apprécié de la jet-set sur la plage de Pampelonne à Ramatuelle (Mears), dans lesquels le champagne coule à flot et dont certains clients peuvent dépenser plus d’un million d’euros de consommation en une soirée ou, à Saint-Tropez, le night-club ultra-select Les Caves du Roy du fameux hôtel Byblos. Ce dernier est un des quatre palaces de la presqu’île, avec le Château de la Messardière et le Cheval-Blanc à Saint-Tropez ainsi que La Réserve à Ramatuelle. L’entre-soi est aussi de règle dans les « Parcs de Saint-Tropez », domaine de 120 hectares, bâti autour du château Borelli, qui abrite plus de 200 demeures entre les mains des plus grandes fortunes de France, expliquant le surnom « CAC 20 » de cette enclave sécurisée car la moitié des patrons du CAC 40 y résiderait, un lieu de réseautage où l’on séjourne en famille souvent depuis deux ou trois générations (Pinçon et Pinçon-Charlot, Knafou, 2012). Mais, au fur et à mesure des transactions, le niveau des prix de plus en plus élevé est responsable de l’internationalisation croissante du lieu.

Ill. 3 Affiche de commercialisation des Parcs de Saint-Tropez dans les années 1950 (Source : R. Knafou)

Ill. 4 Les Parcs de Saint-Tropez (Source : J.-Ch. Gay, 2013)

Ill. 5 Vue sur la pointe du Cimetière et le golfe depuis une propriété des Parcs de Saint-Tropez (Source : R. Knafou, 2011)
Le luxe s’est emparé des ruelles de Saint-Tropez, le groupe LVMH ayant racheté de nombreuses boutiques pour y être présent au travers des marques Céline, Kenzo, Vuitton, Fred, Dior, Fendi, Kenzo… LVMH y possède également un hôtel et un restaurant. Chanel investit chaque été le somptueux hôtel particulier La Mistralée. Saint-Tropez est pleinement intégrée à l’activité de la détaxe touristique azuréenne. Selon la société suisse Global Blue (février 2024), la Côte d’Azur génèrerait 12 % de l’activité française de la détaxe touristique en 2023, qui ne concerne que les clientèles non-européennes pouvant bénéficier de la détaxe à l’exportation. Saint-Tropez concentrerait 13 % de la détaxe touristique de la Côte d’Azur, derrière Cannes 32 % et Nice 30 %. C’est à Monaco qu’il se dépense le plus avec 2 718 € par panier en moyenne contre 1 892 € à Saint-Tropez et 1 640 € à Cannes (montant des achats payés par passage en caisse, donc détaillé par commerçant et non globalisé sur une journée type), mais les clients achètent plus par personne à Saint-Tropez qu’à Cannes ou Nice. Saint-Tropez se distingue aussi par l’importance de la clientèle étatsunienne, plus forte (38 %) qu’à Monaco, Nice ou Cannes.

Ill. 6 Dior à Saint-Tropez dans les « Jardins de l’Ambassade ». L’endroit est aussi un restaurant dirigé par un chef primé (Source : J.-Ch. Gay, 2023)
Entre lieux exclusifs et lieux inclusifs
Se côtoient donc sur la presqu’île des espaces de natures de plus en plus différenciées, voire opposées. La présence grandissante des ultra-riches a eu tendance à accentuer les disparités entre les différents territoires de cette destination. Au centre, le village de Saint-Tropez où les touristes hébergés ne représentent pas grand-chose par rapport aux très nombreux visiteurs en vacances venus de toute la région pour la journée en été. Avec six millions d’excursionnistes qui viennent visiter à la journée le village et son port, Saint-Tropez est un site touristique quantitativement comparable au Rocher de Monaco et à la place du Casino de Monte-Carlo, mais avec une saisonnalité plus marquée. À proximité, on trouve des complexes résidentiels ou hôteliers, fermé comme les Parcs de Saint-Tropez, ouvert comme Port-Grimaud. Ils proposent des séjours plus relaxants, le premier illustrant une autoségrégation des élites et la tendance à une « réclusion ostentatoire » (Bruno et Salle, 2018). Au-delà de ce périmètre, le reste de la destination offre un tourisme plus varié. Pour l’ensemble, la fréquentation régionale hors saison, qui souhaite éviter la saturation estivale, écrête modérément la saisonnalité.
Saint-Tropez doit gérer une notoriété très lucrative mais qui évince progressivement les Tropéziens, nombreux à avoir vendu leurs terres ou leurs biens immobiliers, ainsi que les actifs qui n’ont plus les moyens de se loger sur place et qui ne trouvent pas les commerces de proximité nécessaires. La commune a perdu presque la moitié de sa population en 40 ans (6 200 habitants en 1982, environ 3 500 aujourd’hui) ce qui n’est pas le cas de Ramatuelle et Gassin où la population a légèrement augmenté sur la même période. Dans ces deux dernières, le tourisme et les touristes y sont plus diversifiés. Le paysage vallonné qu’elles proposent est typiquement provençal, fait de pinèdes et de vignobles, mais les lotissements s’y sont multipliés, spécialement dans les années 1960-1970 dans la partie méridionale et orientale du territoire ramatuellois. Un tourisme social s’y est développé, écho de ce « Var rouge », qui était une terre de gauche par excellence et dont témoigne encore un maire socialiste à Ramatuelle (à la tête d’une majorité sans étiquette), l’ouverture d’un village de vacances Léo Lagrange en 1979, après celui de La Garde-Freinet (1976), ou les campings à la ferme. Ces derniers hébergent aujourd’hui beaucoup de travailleurs saisonniers qui ont généralement du mal à se loger. La présence de grandes exploitations viticoles, bénéficiant de l’excellente image de marque du terroir et produisant un vin de qualité, a aussi favorisé l’agrotourisme.
La Côte d’Azur tropézienne, territoire sous pression
Alors que la Côte d’Azur paraissait encore loin, la presqu’île de Saint-Tropez a contribué à son développement, jusqu’au début du XXe siècle, par les multiples tartanes qui transportaient le sable extrait de ses plages et qui a servi à l’urbanisation de Nice. Aujourd’hui, indéniablement, Saint-Tropez est plus semblable au littoral des Alpes-Maritimes et de la principauté de Monaco qu’au littoral varois, ce qui explique le périmètre de la marque touristique « Côte d’Azur France », qui inclut dans sa partie varoise les bassins du golfe de Saint-Tropez et de l’Esterel. L’enquête régionale de fréquentation en 2022 évalue à 1,8 million le nombre de séjours sur le golfe de Saint-Tropez, d’une durée moyenne de 8,5 nuits, avec un taux d’étrangers pour les nuitées de 46 %, beaucoup plus proche des Alpes-Maritimes que du Var. Toutefois, le mode de transport utilisé localement est bien plus souvent l’automobile individuelle ou de location que les transports publics. Seuls 17 % de ses touristes ont utilisé le train ou l’avion pour quitter la région. Il s’agit donc d’une clientèle fortement motorisée, ce qui distingue nettement la presqu’île du reste de la Côte d’Azur, marqué par un tourisme urbain privilégiant l’avion et utilisant souvent les réseaux de transports collectifs locaux.
Mais la question de la mobilité témoigne elle aussi des fortes inégalités qui traversent la presqu’île. Quand les excursionnistes doivent affronter en été des heures d’embouteillage pour accéder à Saint-Tropez, certains y arrivent par les airs. En jet privé à l’aéroport Saint-Tropez-La Môle, qui a enregistré près de 10 000 passagers en 2023 (soit un trafic à peu près identique à celui de Cannes-Mandelieu), dont plus du tiers sont internationaux, car reconnu comme un point de passage frontalier en été. En hélicoptère, avec des transferts depuis Cannes, Nice ou Monaco. Quand il faut trois heures en saison pour venir de l’aéroport Nice-Côte d’Azur, il faut moins de 30 minutes en hélicoptère pour un peu plus de 2 000 euros l’aller simple par passager. La question du survol des hélicoptères est devenue un sujet sensible. L’hélistation de Saint-Tropez a fermé en 1998 en raison des nuisances sonores, mais le trafic a continué d’augmenter à cause d’une demande en progression exponentielle. Près de 19 000 mouvements d’hélicoptères ont été enregistrés en 2019 et faute d’hélistation, excepté celle de Grimaud qui enregistre une soixantaine de mouvements par jour en haute saison, les atterrissages un peu partout se multiplient, y compris sur les yachts équipés d’hélisurface. Sous la pression des opposants, l’État peine à mettre en place une réglementation stricte. Une autre façon d’éviter les embouteillages et de prendre le bateau. Les établissements de plage de Pampelonne proposent des liaisons maritimes avec le port de Saint-Tropez, mais c’est la plaisance de luxe qui est le plus remarquable. Malgré la capacité d’accueil réduite de celui-ci, le nombre de yachts en été est impressionnant autour de la presqu’île. Au plus fort de la saison, plus de 1 000 bateaux ne peuvent s’amarrer dans le port et on compte 250 yachts de plus de 24 mètres le long de la plage de Pampelonne, premier employeur de la presqu’île avec 750 salariés dont une centaine en CDI (Bruno et Salle, 2017).
Cet espace naturel remarquable a fait l’objet récemment d’une importante opération de réhabilitation avec protection du cordon dunaire, plantations, cheminements pour les piétons en bois, piste cyclable et incitation aux mobilités douces, limitation de l’empiètement des établissements de plage, réorganisation des aires de stationnement, etc., un vrai défi sur un espace aussi convoité et exploité. Car désormais enchâssée dans la Côte d’Azur, la presqu’île de Saint-Tropez continue d’être pour une élite le lieu où les choses se passent et il où faut être, avec ses fêtes nocturnes, son offre hôtelière ou résidentielle exceptionnelle et la plage de Pampelonne.

Ill. 7 La plage de Pampelonne en 2021 après réhabilitation (source : Jean-Louis Chaix)
Bibliographie
- Bruno Isabelle et Salle Grégory, 2017, « “État, ne touche pas à mon matelas !” Conflits d’usage et lutes d’appropriation sur la plage de Pampelonne ? », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 218, p. 26-45.
- Bruno Isabelle et Salle Grégory, 2018, « “Before long there will be nothing but billionaires!” The power of elites over space on the Saint-Tropez peninsula », Socio-Economic Review, vol. 16, n° 2, p. 435–458.
- Juillard Étienne, 1957, « La côte des Maures. Son évolution économique et sociale depuis cent ans, étudiée dans la région de Saint-Tropez », Revue de géographie alpine, tome 45, n° 2, p. 289-350.
- Knafou Rémy, 2005, in Équipe MIT, Tourismes 2. Moments de lieux, Paris, Belin, p. 139-154.
- Knafou Rémy, 2012, Les Lieux du voyage, Paris, le Cavalier bleu.
- Mears Ashley, 2020, Very Important People. Status and Beauty in the Global Party Circuit, Princeton University Press, trad. française, Very Important People. Argent, gloire et beauté : enquête au cœur de la jet-set, Paris, La Découverte, 2023.
- Pinçon Michel et Pinçon-Charlot Monique, 1996, Grandes Fortunes : dynasties familiales et formes de richesse en France, Paris, Payot & Rivages.
- Raybaut Gisèle, 1970, « La presqu’île de Saint-Tropez », Annales de la Faculté des lettres et sciences humaines de Nice, n° 13, p. 67-94.
- Trégaro Louis, 1931, « Les Maures et l’Estérel, étude de géographie humaine », Bulletin de la société languedocienne de géographie, tome II, p. 139-160.