Etretat
En dépit de conditions naturelles peu favorables, le site d’Étretat, sur la côte d’Albâtre (Seine-Maritime), s’est imposé dans la seconde moitié du XIXe siècle comme un haut lieu du tourisme balnéaire pour une clientèle privilégiée essentiellement parisienne et anglo-saxonne. Cette célébrité justifie que Maurice Leblanc y situe l’action de son roman L’Aiguille creuse paru en 1909. Au faîte de son prestige en 1914 puis durant les années 1920, elle connaît une période de relatif déclin avant que de trouver un nouveau souffle après 1945 et de connaître les bienfaits (et les affres) d’une fréquentation touristique massive.
Une progressive naissance du tourisme (vers 1840-vers 1850)
La beauté de son site et la renommée internationale du village normand d’Étretat ne sauraient susciter chez l’observateur une tentation téléologique en vertu de laquelle cette localité aurait été immanquablement vouée au tourisme (Greciano, 2022, p. 15). En effet, nombreux sont les écueils faisant barrage à l’arrivée et, a fortiori, à la fréquentation durable des touristes à compter des années 1840, dans un contexte d’éclosion et d’essor du tourisme balnéaire :
- en premier lieu, les caractéristiques topographiques du site étretatais sont typiques de la côte d’Albâtre, dont les « 35 accès à la mer sont composés de plages de galets encaissées au pied des falaises, ou nichées au cœur de vallées sèches (ou valleuses) le plus souvent faiblement urbanisées, sinon sauvages » (Évrard et al., 2010, § 1 et 2) ;
- en deuxième lieu, les conditions notamment hydrodynamiques y sont assez peu propices à la pratique des bains : ainsi, la vitesse moyenne des courants marins est susceptible de provoquer des noyades, comme l’indique clairement cet extrait d’un article paru en p. 4 du journal Le XIXe siècle du 19 août 1872 : « Les gros vents qui règnent depuis quelques jours ont rendu les bains de mer difficiles, et sur certaines plages, comme Étretat par exemple, où la vague déferle avec une grande force, on a dû, par mesure de prudence, engager les amateurs à s’abstenir » ;
- en troisième lieu, la desserte par les transports y fut longtemps médiocre : en effet, le raccordement d’Étretat au réseau ferroviaire est fort tardif (1895) au regard de la chronologie de son développement touristique, réduisant longtemps l’accès à cette localité à un réseau routier cause de longs et éprouvants trajets.
De fait, hormis quelques mareyeurs venus y faire leurs emplettes au moment des grandes pêches ainsi qu’une poignée de peintres, ce modeste village de 1 014 habitants au recensement de 1841 n’attirait point alors le curieux. Outre les activités halieutiques, les autochtones (les femmes, surtout) s’y adonnaient au tissage à domicile de toiles de coton en guise de revenu d’appoint. En matière touristique, en revanche, bien peu de chose à relever, ce que reflète pleinement cet extrait d’un article paru en une du journal Le Siècle du 14 septembre 1843 : « Les bains de mer sont à leur moment le plus brillant. […] Aussi, vous ne trouveriez pas de place à Trouville ou à Dieppe ; c’est tout au plus si vous pourriez vous loger au Havre, et, pour peu que les bains vous fussent ordonnés, il faudrait vous résigner à aller les prendre à Étretat ou dans tout autre village de pêcheurs, négligé par la foule. […] Pour goûter les charmes de ce lieu, il faut aimer la solitude, l’isolement, le silence. […] Il n’y a jamais plus d’une demi-douzaine de baigneurs ».
Or un an plus tôt, en 1842, deux jeunes femmes issues de l’aristocratie avaient « inauguré », selon l’abbé Cochet, un érudit local (Cochet, 1865, p. 234), la mode des bains de mer en ces lieux, geste qui suscita un effet d’entraînement certain d’après cet auteur. Deux autres facteurs ─ sans doute plus déterminants ─ à l’origine du démarrage du tourisme à Étretat sont constitués :
- d’un côté, par la première génération de peintres ayant posé leur chevalet dans cette localité autour des années 1820-1830. En leur sein, une place particulière doit être réservée à Eugène Lepoittevin (1806-1870), que l’« on peut, à juste titre, considérer […] comme le principal fondateur de la fortune d’Étretat. C’est en le faisant admirer en peinture, qu’il a donné l’envie de venir l’admirer en réalité (Nicole, 1861, p. 15)»;
- de l’autre, par Le Chemin le plus court, un roman de l’écrivain et journaliste Alphonse Karr (1808-1890) paru en 1836 et ayant cette localité pour cadre, qui rencontra un énorme succès et attira l’attention du public lettré sur celle-ci. L’auteur lui-même avouera, quelques décennies plus tard : « J’ai tant bavardé sur Étretat que je l’ai mis à la mode (Karr, 1884, p. 1) ».

Ill 1. Le village d’Étretat en 1850. Source : lithographie de Vivant Beaucé, in Abbé Cochet, Étretat. Son passé, son présent, son avenir, Imprimerie d’Émile Delevoye, Dieppe, 1850, planche hors-texte.
Le démarrage et l’expansion de la destination balnéaire Étretat (vers 1850-vers 1870)
Même si les chiffres sont peu nombreux en l’espèce et d’un maniement délicat, la fréquentation d’Étretat, partie comme on l’a vu de zéro ou presque, s’établit à « plus de 300 baigneurs (Morlent, 1853, p. 48) » en 1852 puis à 3 000 ou 4 000 en 1856 (Cochet, 1869, p. 141), ce qui est assez considérable en regard de la taille de sa population permanente, et cela, d’autant qu’il convient d’ajouter à ces villégiateurs les visiteurs à la journée venus notamment du Havre voisin. Au nombre des touristes de séjour, l’état nominatif des baigneurs et étrangers d’Étretat dressé par un fonctionnaire de police le 21 août 1856 (Archives municipales du Havre, Fonds moderne, sous-série I 2, carton 11, liasse 11) fait état de 59,9 % de Parisiens, de 21,9 % de Normands et de 9,5 % de ressortissants étrangers (des Britanniques, pour l’essentiel). Sur le plan socioprofessionnel, on note une prédominance des inactifs (rentiers, propriétaires…) avec 45,5 %, devant les artistes (13,6 %), les industriels et commerçants (13,6 %) et les membres de professions libérales (11,4 %).
Pendant la période courant en gros jusqu’à 1870, le développement du tourisme se manifeste par :
- l’ouverture, même timide, de plusieurs établissements hôteliers : lors de la saison 1856, leur capacité se limitait à quelque 50-60 chambres. Il est vrai que, le 21 août de la même année, les villégiateurs privilégient la location chez l’habitant (51,8 % des « chefs de famille » recensés), devant les hôtels (34,3 %) et les résidences secondaires (13,9 %) ;
- précisément, en raison de la construction de villas par nombre de baigneurs, une forte progression du stock de logements dans ce village (212 maisons en 1840 et 508 au 1er janvier 1888). Plus globalement, une part non négligeable du marché foncier local sera investie par ces « étrangers » à partir des années 1850 ;
- l’ouverture d’un casino et d’un établissement de bains de mer, le 1er juin 1852, à l’initiative de notables locaux. Cette année-là, le casino aurait accueilli 1 500 visiteurs, puis 3 000 à 4 000 en 1856.
Le premier apogée (vers 1870-vers 1914)
Durant la saison 1866, Étretat aurait accueilli, selon l’auteur d’un guide touristique, « une population flottante qui s’élève parfois à 3 000 âmes (d’Auriac, 1866, p. 173) », soit plus que la population permanente de cette commune en cette année-là (1 825). Ce succès est à l’image de celui que rencontre alors le littoral normand dans son ensemble.
Un tel afflux de touristes représente une gageure en matière d’approvisionnement en eau potable ou de gestion des ordures notamment. De fait, « les villes balnéaires ou thermales sont souvent les premières à adopter les innovations sanitaires (Frioux, 2009, p. 484) » : ainsi, l’éclairage public au gaz est mis en service dans le village d’Étretat dès 1879, « comme dans les grandes villes (Cécille, 1883, p. 204) ». Par ailleurs, l’espace occupé par la plage devient le cadre d’une âpre compétition entre pêcheurs et baigneurs.
Sur le plan strictement touristique, un nouveau casino est inauguré en 1870 en lieu et place de celui de 1852, fait de planches et d’ardoises : il comprend, sur une surface de 1 000 mètres carrés, « une salle de bal et de concert, une salle de lecture, une salle de jeu, un café avec deux billards, un restaurant, une galerie fermée (Joanne, 1872, p. 120) ».
Toutefois, la période précédant la Grande Guerre voit se dessiner une carte des lieux balnéaires maritimes français d’une densité telle ─ sur les côtes normandes, notamment ─ que des phénomènes de saturation de l’offre se font jour, auxquels Étretat n’échappe pas : en effet, celle-ci est « déjà sur le déclin » (Manase, 2017) en 1895, quand le train parvient (enfin) jusqu’à elle. Celui-ci lui donne néanmoins incontestablement un coup de fouet, de même que la création du Lawn-Tennis Club (1895), de l’hôtel des Roches-Blanches (103 chambres) sur le front de mer (1901) et du Golf-Club (1907). C’est à cette époque que l’image du sportsman se substitue en grande partie à celle de l’artiste au sein de cette destination à la mode, à l’instigation de nombreux touristes anglo-saxons dotés de ressources sociales élevées. À l’échelle plus globale du territoire de la commune, on assiste pendant cette période à une évolution sensible de l’urbanisation qui se matérialise de la manière suivante :
- sur le front de mer, soit un espace exigu et soumis à la concurrence d’autres activités (pêcheries, ramassage des galets…), s’érige une série de constructions emblématiques des lieux balnéaires (hôtels, établissement de bains-casino, quelques villas) ;
- sur les coteaux ceinturant le village, un habitat résidentiel diffus se développe. Les villas qui le composent, dont certaines sont particulièrement luxueuses (ainsi celle du compositeur Jacques Offenbach, un habitué des lieux), sont d’inspiration architecturale plurielle (néo-normand, médiéval, néo-Louis XIII…) et influencent partiellement en retour l’habitat vernaculaire traditionnel (installation de bow-windows) ;
- vers l’intérieur des terres, où la pression foncière est moindre, la densification de l’habitat s’opère principalement le long des grands axes routiers.

Ill 2. La villa Le Donjon de Zacharias Dollingen, sur la colline du Grand-Val à Étretat en 1862 (gravure) – Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, (Zacharias Dollingen, Pourquoi je vends ma propriété d’Étretat, Paris, Imprimerie centrale des chemins de fer-Albans Chaix et Cie, 1871, p. 7.)
On le voit, des contraintes topographiques particulièrement fortes expliquent largement le fait que, « comme la plupart des stations du pays de Caux, Étretat est […] condamnée […] à un développement limité (Burnet, 1963, p. 435) ». De surcroît, l’urbanisation présente ici un caractère spontané car elle est l’œuvre d’une somme d’initiatives individuelles, bien loin de l’aménagement planifié caractéristique de destinations comme Bath ou Deauville.

Ill 3. Le front de mer à Étretat en 1913 – Source : Paul Gruyer, Bains de mer de Normandie du Tréport au Mont Saint-Michel. Guide pratique des stations balnéaires, Paris, Librairie Hachette et Cie, coll. « Guides Joanne », 1913, p. 103.
De l’euphorie des Années folles au déclin des années 1930
Si le tourisme étretatais pâtit de la Première Guerre mondiale, il n’a jamais été que ralenti : ainsi, dès la saison 1915, des trains spéciaux desservent les principales destinations balnéaires normandes ─ dont celle-ci ─ depuis Paris. À telle enseigne que, la paix revenue, le casino et plusieurs hôtels de cette commune, réquisitionnés pour accueillir des soldats britanniques blessés durant le conflit, reprennent assez normalement leur activité. Plusieurs de ces établissements font l’objet d’une importante rénovation.
Pendant la décennie 1920, la vogue dont jouit de nouveau Étretat inspire ces mots à un rédacteur du Gaulois (19 août 1921, p. 1) : « Jamais, de mémoire de baigneur, on ne vit une telle affluence [dans ce village], qui, pendant tout le mois d’août, aurait dû être deux fois plus grand ». Outre les touristes français, elle est « fréquentée en grande partie par une clientèle d’étrangers, […] [au nombre de] 3 800 […] : américains et anglais » d’après un rapport administratif daté du 28 mai 1925 (Archives nationales, AN, F/1a/4586, p. 1).
C’est dans ce contexte quelque peu euphorique qu’est constituée, le 16 février 1920, la Société foncière d’Étretat notamment par Henri Ruhl, créateur ou repreneur de plusieurs hôtels prestigieux tel le Carlton de Cannes. Outre l’obtention de la concession du casino, celle-ci fait l’acquisition de plusieurs hôtels (dont celui, luxueux, des Roches-Blanches). Toutefois, la fièvre dispendieuse qui a gagné ses dirigeants, ainsi que le début de la crise économique auront raison de cette société, qui est déclarée en faillite par le tribunal de commerce de Fécamp le 28 juin 1934 (Archives départementales de la Seine-Maritime, 6 U 4/351).
Il est vrai que, en cette décennie d’avant-guerre, les nuages s’accumulent au-dessus de cette bourgade normande, ce dont témoignent deux indices majeurs en matière de recul de son attractivité touristique : d’une part, le produit brut des jeux de son casino est divisé par dix entre 1926 et 1937 ; d’autre part, on y relève une forte décroissance de la valeur locative réelle moyenne des logements.
Par ailleurs, l’influence du tourisme se fait ressentir dans cette localité au travers de deux phénomènes principaux :
- en matière démographique, tout d’abord, on relève entre autres la forte attractivité de cette petite commune puisque, en 1936, seul un habitant sur deux était natif de celle-ci contre plus de huit habitants sur dix en 1851. Un tel phénomène, inédit dans le reste du pays de Caux (y compris dans les lieux balnéaires), est d’autant plus étonnant que, selon un schéma historique communément admis, les flux migratoires intérieurs se portent habituellement des zones les moins peuplées vers les villes dans un vaste mouvement d’exode rural ;
- en matière économique, le tourisme représentait 5,7 % de la population active de la commune en 1936. Néanmoins, si l’on y ajoute des activités non incorporées dans ce chiffre mais concourant incontestablement à la satisfaction des besoins des villégiateurs (couturières…), on parvient à une proportion très vraisemblablement analogue, voire supérieure à celle de la France d’aujourd’hui (6,4 % de l’emploi marchand en 2019 ─ Wilczynsk, 2023). En toute logique, le secteur tertiaire, à 56,8 % de la population active contre 33 % au niveau national en 1936, ne constitue pas la moindre des spécificités de cette commune marquée par la prégnance d’une économie présentielle. Cela étant, le tourisme n’a pas encore, à l’époque, totalement supplanté les activités traditionnelles à Étretat puisque, en 1936, les pêcheries occupent 8,3 % de la population active (contre 23,9 % en 1851, il est vrai).
En bref, cette commune présente, dès l’avant-guerre, le profil d’un village par la taille de sa population mais d’une grande agglomération sur les plans migratoire et économique.
Une nouvelle forme de tourisme (depuis 1945)
À l’image de la majorité des lieux balnéaires de la façade ouest de la France, Étretat subit de plein fouet les dommages liés à la guerre : son casino et ses principaux hôtels sont ainsi endommagés voire détruits. Afin d’en assurer la rapide reconstruction, la commune est déclarée sinistrée par un arrêté du ministre de la Reconstruction et de l’Urbanisme du 6 décembre 1945. Or, en dépit des discours volontaristes des pouvoirs publics en faveur d’une reprise vigoureuse du tourisme, les moyens financiers manquent et le plan Monnet (1947-1953) arbitre prioritairement en faveur de six secteurs de base (charbon, électricité, ciment, machinisme agricole, transport et acier).

Ill 4. Le front de mer à Étretat vers 1945 (photographie)
De sorte que, si l’on assiste à la réouverture du golf d’Étretat dès juillet 1948, il faudra attendre une décennie avant que le nouveau casino et le nouvel hôtel des Roches-Blanches soient inaugurés (respectivement en 1956 et en 1958). Ces bâtiments, érigés avec des matériaux et selon des canons architecturaux modernes, tranchent notablement avec leurs devanciers et donnent au front de mer de cette commune un aspect renouvelé.
Quant à la fréquentation de cette destination, elle subit elle aussi une importante évolution :
- d’une part, elle est en grande partie désertée par sa clientèle traditionnelle (plutôt aisée), qui se maintient essentiellement à travers des maisons de vacances qu’elle possède souvent depuis plusieurs générations et qui ne constituent qu’une petite portion des résidences secondaires que compte la commune (42,6 % du parc total de logements en 1968 et 46,5 % en 2020). Cette situation contribue à expliquer la faible capacité d’accueil de la commune (ex. : 12 hôtels et 245 chambres au 1er janvier 2024 ─ site de l’Insee) ;
- d’autre part, la découverte, qui a toujours animé le lieu, est devenue la pratique dominante d’un nombre croissant de personnes (environ un million de visiteurs annuels, dont un tiers d’étrangers ─ Allemands, Belges et Néerlandais notamment). Or ce renouveau de la fréquentation n’est pas sans conséquences néfastes (embouteillages, détérioration d’un écosystème des falaises fragile…).

Ill 5. Le front de mer à Étretat en juin 2024 (Source : © Jean-Daniel Bouvet.)
Pierre-Alain GRECIANO
Bibliographie
- Auriac Eugène d’, 1866, Guide pratique, historique et descriptif aux bains de mer de la Manche et de l’Océan, Paris, Garnier Frères, librairies-éditeurs, 415 p.
- Burnet Louis, 1963, Villégiature et tourisme sur les côtes de France, Paris, Librairie Hachette, coll. « Bibliothèque des Guides bleus », 484 p.
- Cécille Charles-Alfred, 1883, Étretat, Criquetot et environs. Fragments d’histoire locale, Fécamp, Imprimerie de Léopold Durand, 211 p.
- Cochet Abbé, 1865, Guide du baigneur dans Dieppe et ses environs, Dieppe, A. Marais, libraire-éditeur, 323 p.
- Cochet Abbé, 1869, Étretat. Son passé, son présent, son avenir : archéologie, histoire, légendes, monuments, rochers, bains de mer, Paris, Didron-Rouen, Lebrument-Dieppe, Marais-Étretat, Mme Develay, 5e éd., 168 p.
- Évrard Barbara, Féménias Damien et Bussi Michel, 2010, « La côte d’Albâtre : usages et images d’une façade touristique oubliée », Sud-Ouest européen. Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, n° 29, § 1 et 2 (https://journals.openedition.org/soe/1490?lang=en).
- Frioux Stéphane, 2009, « Les réseaux de la modernité. Amélioration de l’environnement et diffusion de l’innovation dans la France urbaine (fin XIXe siècle-années 1950) », thèse de doctorat d’histoire, Université Lumière Lyon 2, 685 p.
- Greciano Pierre-Alain, 2022, « La station balnéaire d’Étretat (1850-1960) : entre circulation internationale des modèles de balnéarisation et quête d’une image singulière », thèse de doctorat d’histoire, La Rochelle Université, 733 p.
- Joanne Adolphe, 1872, Itinéraire général de la France. Normandie, Paris, Librairie Hachette et Cie, coll. « Guides Joanne », 2e éd., 859 p.
- Karr Alphonse, 12 avril 1884, « Pêche et pêcheurs », Le Figaro. Supplément littéraire du dimanche, p. 1.
- Manase Viviane, 19 décembre 2017, « Les villas d’Étretat. Villégiature et balnéaire, 1840-1910 », Région Normandie, Chroniques du patrimoine (https://social.shorthand.com/RegionNormandie/ugA3LFHs83/les-villas-detretat).
- Morlent Joseph, 1853, Nouveau guide du voyageur au Havre et dans les environs. Promenades maritimes et pittoresques à Tancarville, Honfleur, Trouville, Étretat, Orcher, Montivilliers, Harfleur, Graville, Le Havre, Chez Mme Bertin, section « Promenades maritimes et pittoresques », 144 et 48 pp.
- Nicole Gustave, 1861, Sur la plage. Étretat, avec une jolie gravure, Le Havre, Théodule Cochard, libraire-éditeur, 118 p.
- Wilczynski Arnaud, avril 2023, « Une saisonnalité très faible de l’emploi touristique dans les départements d’outre-mer », Insee Focus, n° 295, 5 p. (https://www.insee.fr/fr/statistiques/7231921).