Durabilité et tourisme

Mise à l’honneur dans le rapport Brundtland (CMED, 1987), la thématique du développement durable a rapidement fait écho aux préoccupations de l’industrie touristique en raison des risques de surexploitation des ressources attractives que le tourisme faisait peser sur les territoires, donnant ainsi naissance au concept de tourisme durable. Dès les années 1990, de nombreux chercheurs en Sciences sociales se sont alors penchés sur ce concept à tiroirs afin d’une part, d’en délimiter les contours et d’autre part, examiner les modalités de sa mise en œuvre.

La naissance du concept de tourisme durable

Dès les années 1970 de nombreuses alertes ont été adressées au monde sur les risques découlant des choix économiques en vigueur (Meadows, 1972 ; Ward et Dubos, 1973 ; Sachs, 1980), mais il fallut toutefois attendre les travaux préparatoires au Sommet de la Terre de Rio (1992), puis ceux du Sommet de Johannesburg (2002), pour que le concept de développement durable soit popularisé au-delà de la sphère onusienne (CMED, 1987) et atteigne progressivement les différents groupes sociaux (dirigeants politiques, ONG, puis grandes entreprises, syndicats, consommateurs, communautés académiques, grand public). L’Agenda 21 décidé à Rio en 1992 ne mentionnant pas particulièrement le tourisme, l’ampleur des enjeux liés au développement des activités touristiques entraîne, en 1996, la création d’un Agenda 21 spécifique à l’industrie des voyages et du tourisme sur l’initiative du World Travel & Tourism Council, de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) et du Conseil de la Terre.

Durant la même période, certains auteurs comment à interroger les impacts du tourisme. Ils introduisent progressivement la notion de tourisme durable dans la littérature académique ainsi que des notions corollaires comme celle de tourisme alternatif ou encore de capacité de charge (Nash et Butler, 1990 ; Butler, 1993, 1999 ; Bramwell et Lane, 1993 ; Coccossis et Parpairis, 1996 ; McMinn, 1997). À partir des années 1990, l’importance de préserver tout en les valorisant les ressources souvent fragiles, en particulier naturelles et culturelles, qui constituent le terreau du tourisme suscite ainsi l’émergence d’un courant de recherche dédié en Sciences sociales (Butler, 1993, 1999 ; Bramwell et Lane, 1993 ; Priestley et al. 1997 ; Hunter, 1997 ; Bensahel et Donsimoni, 1999 ; Flagestad et Hope, 2001 ; Ritchie et Crouch, 1999, 2000, 2003 ; Liu, 2003 ; Ravix, 2004 ; Buckley, 2012 ; Hughes et al., 2015 ; Pickel-Chevalier, 2017).

Définir les contours du tourisme durable

C’est en référence au développement durable que le tourisme durable a tout d’abord été défini dans la littérature académique ainsi que par les institutions onusiennes (Butler 1993, 1999 ; Hunter, 1997). Dans un ouvrage publié en 1993, Butler met ainsi l’accent sur une forme de tourisme qui se développe de façon à rester viable à long terme sans dégrader l’environnement (humain et physique) et sans compromettre le succès des autres activités et processus (p. 29). De même, lors de la Conférence mondiale organisée en 1995 à Lanzarote sous l’égide de l’UNESCO, de l’OMT et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, la définition proposée est directement inspirée de celle du développement durable : « Le développement touristique doit reposer sur des critères de durabilité : il doit être supportable à long terme sur le plan écologique, viable sur le plan économique et équitable sur le plan éthique » (article 1 de la Charte du tourisme durable). Les définitions foisonnent alors si rapidement que Garrod et Fyall parlent, en 1998, de « prolifération » à ce sujet. En 1993, une revue internationale entièrement consacrée au tourisme durable est même créée : Journal of Sustainable Tourism.

Toutefois, la filiation originelle des concepts de développement durable et de tourisme durable suscite de nombreuses ambiguïtés liées en particulier au projet politique sous-jacent qui continue de poursuivre des objectifs de croissance économique forte et soutenue (CMED, 1987). Aussi est-il relativement difficile de parvenir à une définition universellement acceptée du tourisme durable tant les acceptions varient en fonction des parties intéressées (Butler, 1999).

En 2004, l’OMT fixe le concept de tourisme durable autour de quelques axes clés :

  • L’utilisation optimale des ressources environnementales,
  • Le respect de l’authenticité socioculturelle des communautés d’accueil (la notion « d’authenticité » méritant par ailleurs un examen plus fin à l’aune des Sciences sociales),
  • La nécessité d’assurer à toutes les parties prenantes des bénéfices socioéconomiques équitablement répartis,
  • La capacité à maintenir un niveau élevé de satisfaction des touristes.

L’OMT a proposé, depuis, une définition synthétique stabilisée du tourisme durable : « un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil. » L’OMT précise, notamment sur son site internet (https://www.unwto.org/fr/sustainable-development, consulté le 17/08/2022), que le tourisme durable doit s’appliquer à toutes les formes de tourisme (y compris de masse). Il poursuit des objectifs de viabilité à long terme par la recherche d’un équilibre entre les dimensions économique, environnementale, sociale et culturelle. Au plan économique, il contribue à une création de richesse équitablement répartie entre les parties prenantes. Au plan environnemental, il valorise tout en les préservant les ressources naturelles, supports de valorisation touristique. Au plan social, il favorise l’accessibilité de tous, le renforcement des capacités des acteurs économiques et l’équité dans la répartition des recettes. Au plan culturel, il respecte l’authenticité socioculturelle des communautés d’accueil, il préserve leurs atouts culturels et leurs valeurs traditionnelles, il contribue à l’entente et à la tolérance interculturelles. Le tourisme durable se présente alors comme un concept à tiroirs, déclinable en fonction des dimensions privilégiées : tourisme responsable, ou écoresponsable, écotourisme, tourisme vert, solidaire, équitable… ; toutes ces variations donnent lieu à de nouveaux courants de recherche (Van der Yeught, 2019). Plusieurs auteurs soulignent les tensions, voire les contradictions, qui peuvent résulter de la confrontation de ces objectifs. Des arbitrages sont souvent nécessaires requérant des objectifs intermédiaires (Butcher, 2006 ; Capron et Quairel-Lanoizelée, 2010 ; Hughes et al., 2015). Pour les chercheurs en Sciences sociales, le tourisme durable constitue un objet de recherche complexe, sous-tendu par des dimensions en interactions dynamiques, faisant intervenir de nombreux acteurs poursuivant des objectifs parfois difficiles à concilier.

Étude de cas : le Parc national de Port-Cros

Le Parc national de Port-Cros illustre bien les tensions que peut susciter une politique de tourisme durable sur un territoire à la fois attractif et vulnérable. Les îles du Parc attirent en effet de nombreux visiteurs venant y pratiquer des activités de pleine nature telles que la randonnée ou la plongée sous-marine (encadrées ou libres).

Ill.1. Arrivée randonneurs à Porquerolles. Photo Muriel Gasquy, Parc national de Port-Cros

Ill.2. Randonnée le long des chemins du parc. Photo Muriel Gasquy, Parc national de Port-Cros

La fréquentation est ainsi estimée à environ 1 million de visiteurs annuels à Porquerolles et 300 000 à Port-Cros (Bergère et Le Berre, 2011, 2013 ; Brécard et De Luigi, 2016). Toutefois les afflux de randonneurs en période estivale sur l’Île de Porquerolles peuvent entraîner des pics d’affluence problématiques pour les écosystèmes naturels et des conflits d’usage avec les résidents ou les cyclistes, par exemple.

Ill.3. Sur-fréquentation -Retour des îles du Parc national de Port-Cros un après-midi d’été © Photo Christel Gérardin, Parc national de Port-Cros.

Le risque de sur-fréquentation pèse lourdement sur les écosystèmes du Parc national de Port-Cros et menace le caractère du parc, à savoir les éléments matériels et immatériels qui en font la singularité et sont à l’origine de son attractivité touristique.

« Dans un contexte fortement concurrentiel, la valeur d’image et de qualité exigeante de l’appellation « Parc national » est considérée comme une opportunité et un vecteur d’amélioration de la pratique des acteurs et de la qualification de l’offre touristique autour de ces valeurs. » Charte du Parc national de Port-Cros, 2015, p. 166.

Entre 2016 et 2022, le Parc national a donc décidé de réaliser une étude longitudinale sur la capacité de charge afin de parvenir à préserver le caractère particulier de l’île et trouver le meilleur compromis entre une activité économique durable et la préservation du patrimoine naturel et culturel (Brécard et De Luigi, 2016 ; Van der Yeught, 2018).

Les comptages effectués sur l’île de Porquerolles montrent en effet que, certains jours en pleine saison, 15 000 visiteurs peuvent rejoindre l’île soit par les navettes soit par la plaisance. Or, une étude conduite en 2018 a révélé que l’insatisfaction des visiteurs marquait un décrochage très net à partir de 4 750 visiteurs : le niveau de gêne moyen se situe en dessous de 26 % jusqu’à 4 750 visiteurs, puis s’élève pour atteindre 37 % au second seuil de 6 000 visiteurs (Jungmann et al., 2022). Ces différentes études ont permis de définir de nouvelles règles d’accès à l’île. C’est ainsi que depuis 2021, une régulation du nombre de passagers transportés par les navettes maritimes a été mise en place avec un seuil fixé à 6 000 passagers par jour en période estivale et la nécessité de réserver les places. De même, un programme de régulation de la plaisance est en cours de déploiement afin de limiter à 750 amarrages maximum par nuit le nombre de bateaux de plaisance autour de l’île.

Positionnement des Sciences de gestion

Parmi les Sciences sociales, les Sciences de gestion se sont emparées de la thématique du tourisme durable à partir des années 1990, traitant le sujet sous différents angles complémentaires en relation avec les problématiques gestionnaires.

L’exemple de la recherche en management du tourisme durable

L’intérêt des chercheurs en Sciences de gestion sur ce sujet n’a en effet cessé de croître au cours des dernières décennies. Là où certains auteurs voyaient un effet de mode, voire une utopie, il y a quelques années (Boyer, 2002), de nombreux chercheurs et gestionnaires de sites voient à présent dans le concept de tourisme durable des réponses aux menaces majeures pesant sur l’humanité telles que les changements climatiques, la perte de biodiversité, la raréfaction des ressources, auxquelles s’ajoute désormais le phénomène sociétal de rejet du tourisme lié à l’overtourism.

Définies comme des sciences de l’action collective organisée (Hatchuel, 2007), les Sciences de gestion visent à créer des connaissances praticables à vocation opératoire et actionnable (Clergeau et Peypoch, 2019). Elles empruntent aux autres Sciences humaines et sociales en fonction de leurs nombreux centres d’intérêt et apportent leur propre expertise pour éclairer les problématiques relatives aux collectifs touristiques organisés à différents niveaux qu’il s’agisse d’entreprises, de destinations ou d’autres organismes privés, associatifs ou publics. Plurielles, elles peuvent, par exemple, s’intéresser aux visiteurs, à leurs attentes, leur niveau de satisfaction (marketing), aux créateurs/créations d’entreprises touristiques (entrepreneuriat), aux salariés (management des ressources humaines), aux stratégies de développement touristique des destinations ou des entreprises (management stratégique), aux systèmes d’information des réseaux (systèmes d’information), aux rapports établis avec les administrations publiques et les collectivités territoriales (management public), etc. Pour le chercheur en gestion, il n’y a donc pas une seule façon d’aborder le tourisme (en général ou durable), mais de multiples voies d’accès selon sa discipline de rattachement, son objet d’étude, ses centres d’intérêts, sa filiation épistémologique et les méthodologies déployées.

L’exemple de la recherche en management stratégique et durable

Ainsi, selon une approche relevant du management stratégique, quatre niveaux d’analyse peuvent être distingués pour aborder la problématique générale du tourisme durable : les décideurs individuels, les organisations touristiques, les réseaux et les destinations.

Au niveau individuel des décideurs, la recherche en gestion a mis en évidence des caractéristiques clés distinguant les décideurs responsables, engagés ou souhaitant s’engager dans des stratégies de tourisme durable. Ils se distinguent par les objectifs poursuivis (ils ne cherchent pas seulement à maximiser les profits, mais à mener à bien un projet tout en pérennisant l’organisation), leurs motivations éthiques, et les capacités cognitives élevées qu’ils doivent déployer afin d’embrasser la complexité induite par les objectifs multidimensionnels poursuivis (Parrish, 2010).

Au niveau organisationnel, la recherche en management stratégique considère le tourisme durable comme la source de nouveaux avantages concurrentiels en raison des économies qu’il favorise (matières premières, énergies, eau, consommables), des possibilités de différenciation stratégique qu’il offre et des nouvelles capacités d’innovation responsable qu’il stimule (Van der Yeught, 2014 ; Van der Yeught et Bon, 2016).

Au niveau inter-organisationnel, les chercheurs en gestion voient dans les réseaux d’acteurs touristiques sur un territoire des potentialités de relations collaboratives aidant chaque participant à surmonter ses difficultés propres au sein d’une chaîne de valeur par le biais de la coopération, des réseaux apprenants, des clusters, et autres écosystèmes d’affaires centrés sur un projet de tourisme durable (Albrecht, 2013 ; Van der Yeught, 2020).

Enfin, au niveau méta-organisationnel, la recherche en gestion met l’accent sur les déterminants de la compétitivité et de la durabilité des sites et des destinations touristiques qu’il s’agisse des ressources attractives à préserver, des compétences individuelles ou collectives à développer, des innovations à encourager, ou encore des modalités de gouvernance à déployer (Flagestad et Hope, 2001 ; Ritchie et Crouch, 2003 ; Vlès, 2017 ; Van der Yeught, 2019).

Corinne VAN DER YEUGHT

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