Pereire (frères)

Les frères Pereire, Émile (1800-1875) et Isaac (1806-1880), sont des entrepreneurs et hommes d’affaires français, acteurs économiques importants au moment du fort développement de l’activité touristique au 19e siècle en France.

Nés dans une famille juive ruinée par des affaires de négoce en déclin à Bordeaux, ils s’installent à Paris au début des années 1820, à l’invitation de la famille Rodrigues, qui travaille dans le milieu bancaire, notamment à la banque Fould, et avec laquelle ils sont apparentés.

En parallèle de cette entrée dans les arcanes financiers, Émile et Isaac Pereire intègrent le courant de pensée saint-simonien, dont l’influence au 19e siècle est déterminante. Désireux de substituer à une période d’antagonisme, où l’homme exploite l’homme, une période d’association universelle, les saint-simoniens sont critiques envers le régime de propriété et de l’héritage: la société doit reconnaître la valeur de chacun, grâce à l’éducation, et lui permettre de disposer de moyens de production correspondants à ses mérites.

Le saint-simonisme représente également, pour les frères Pereire, le moyen de rencontrer des banquiers, des polytechniciens, des ingénieurs des Ponts-et-Chaussées… Dans un esprit d’action pratique, les frères Pereire définissent quelques lignes à suivre: le travail est sacré et l’industrie est son expression la plus éminente; les richesses existent et il suffit de les véhiculer; le producteur doit bénéficier de son activité, et son bien-être est le but final de toute économie.

Portraits des frères Pereire

Portraits des frères Pereire par l’atelier Nadar (coll. BNF)

Des investisseurs opportunistes dans les chemins de fer

Inspirés par le développement ferroviaire et son exploitation rentable en Angleterre, les frères Pereire s’intéressent à la création d’un réseau ferroviaire en France, partant de Paris. Les lignes existantes au début des années 1830, ponctuelles, sont des dessertes locales en province, pour l’industrie. Le nouveau régime de la Monarchie de Juillet, en place depuis 1830, est sensible à l’essor des secteurs industriels et bancaires. La Compagnie du Chemin de fer de Paris à Saint-Germain est fondée en 1835, avec la participation du banquier Adolphe d’Eichtal et le soutien du baron James de Rothschild. La ligne ferroviaire de l’ouest de Paris, construite aux frais de la compagnie et exploitée à ses risques et périls, est terminée en 1837. Elle relie, dans un premier temps, la place de l’Europe au Pecq, puis la gare Saint-Lazare (terminée en 1842) à la gare Saint-Germain (terminée en 1845).

« Donner aux Parisiens le joujou du Saint-Germain afin qu’ils prissent goût au chemin de fer. »

[propos attribués à Émile Pereire]

Jusqu’alors, les transports de voyageurs par voie terrestre se font en diligence. Ce mode de transport n’augurait généralement pas d’un voyage agréable. Or, à la veille de l’établissement des chemins de fer, la circulation routière entre Paris et Saint-Germain est évaluée à 400.000 personnes par an, tandis que les abords de la capitale représentent des sites suffisamment attrayants dans un rayon inférieur à 25 km pour rentabiliser une ligne de chemin de fer. La ligne reliant Paris à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) devient ainsi la première ligne ferroviaire touristique de France. Les Parisiens voyagent vers cette ville réputée pour son «bon air». Des stations intermédiaires sont ouvertes, facilitant l’accès à de nouveaux villages, comme Nanterre qui est alors fréquenté par les touristes parisiens pour ses spécialités locales et ses fêtes de la Rosière.

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Carte des abords de Saint-Germain-en-Laye par le graveur Charles Avril, vantant l’attrait de la forêt avec l’arrivée du chemin de fer, 1840 (coll. BNF)

Tout en expérimentant des innovations (essais de télégraphe électrique en 1843, horloges électriques…), les premiers mois d’exploitation de la ligne dépassent les espérances, bien que la concentration des flux de voyageurs sur la seule journée de dimanche et la moindre affluence durant les mois d’hiver préoccupent la Compagnie. Le choix de voyager durant les mois les plus cléments de l’année paraît logique: les usagers de la 3e classe voyageaient dans des wagons à ciel ouvert et ceux des classes supérieurs dans des wagons certes fermés mais non chauffés.

De nouveaux projets ferroviaires sont mis en adjudication par le gouvernement à partir de 1837. Les frères Pereire y participent en constituant de nouvelles compagnies, généralement avec les actionnaires de leurs précédentes entreprises. La loi du 11 juin 1842 désigne les grandes lignes de chemin de fer à créer en France. Les acquisitions de terrains, l’infrastructure et la fixation des tarifs incombent à l’État; les dépenses de superstructures et l’exploitation sont réservées aux compagnies dans le cadre d’une concession temporaire; les départements et les communes participent au paiement des indemnités d’expropriation.

Dès les années 1845-1850, alors que l’effet de la nouveauté s’estompe, la concurrence menace les compagnies dans le domaine du voyage d’agrément. Tout en continuant d’être une ligne de chemin de fer d’agrément, la ligne de Paris à Saint-Germain dessert plus efficacement les communes intermédiaires, à mesure que l’habitat se densifie à l’ouest de la capitale. En 1855, la ligne est absorbée au sein de la Compagnie des chemins de fer de l’Ouest.

Les inventeurs de la grande hôtellerie française

Les crises frumentaire de 1846, financière de 1847 (suite de la spéculation dans les chemins de fer), et révolutionnaire de 1848, détruisent le système bancaire de la Monarchie de Juillet. Au début des années 1850, les frères Pereire bénéficient de la bienveillance du gouvernement du Second Empire (ils entretiennent de bonnes relations en particulier avec Achille Fould, ministre des Finances de 1849 à 1867, sous deux régimes (Seconde République et Second Empire), et en parallèle ministre d’État de 1852 à 1860) car, grâce à la fondation du Crédit mobilier (1852), ils libèrent Napoléon III de la tutelle de la haute banque, très liée à l’orléanisme, et de la banque Rothschild.

Ils répondent favorablement aux attentes du gouvernement dans l’aménagement de Paris. En décembre 1854, la Société immobilière de l’hôtel et des immeubles de la rue de Rivoli est créée: sont aménagés environ 15.000 m², dont la transformation de l’hôtel Osmond, dans un quartier à la réputation sulfureuse à l’époque. Ils ont à l’esprit un projet plus ambitieux: les statuts d’une société qui travaille à l’assainissement et à l’embellissement des villes mais cette perspective ne reçoit pas l’approbation impériale.

Après cette première opération immobilière, les frères Pereire décident de construire un nouvel hôtel garni (c’est-à-dire meublé) pour voyageurs: le Grand Hôtel du Louvre, à l’exemple des grands hôtels états-uniens et du Great Western Hotel de Londres, inauguré en 1851. Ils créent ainsi la grande hôtellerie en France: le rez-de-chaussée est occupé par des boutiques et les services de l’hôtel (réception, café-divan, bureau de télégraphie, bureau de renseignements…), une galerie monumentale donne accès à une salle à manger grandiose, où l’on peut manger une cuisine cosmopolite, voire exotique. Les espaces de sociabilité se multiplient et se diversifient, s’adaptant aux usages de la clientèle qui les fréquente.

L’hôtel qu’ils imaginent nécessite un grand luxe et des nouveautés permanentes (monte-charges, système de ventilation, calorifères…). Il doit mettre en valeur tout le quartier du Palais-Royal, en écho à la magnificence des Tuileries et du Louvre et où les Pereire ont procédé à d’importants investissements immobiliers. Partiellement ouvert pour l’Exposition universelle de 1855, les travaux sont achevés en 1856. L’hôtel compte 750 chambres et appartements, de tailles diverses, pour loger autant les riches voyageurs (au premier étage) que les clients plus modestes (aux autres étages), jusqu’aux domestiques des clients (au dernier étage). Le bâtiment comporte structure métallique, perrons et cour d’honneur, agrémentés d’œuvres d’art.

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Le Grand Hôtel, Paris, photographié par Okänd en 1886 (coll. Fredrik Arvidsson Posses arkiv/Tekniska museet (FAS-K1-3))

Le Grand Hôtel du Louvre est immédiatement reconnu comme une grande réussite. La Société immobilière prend alors le nom, en 1858, de Compagnie immobilière de Paris. Elle ouvre un nouveau chantier: celui du Grand Hôtel de la Paix, qui doit compter 700 chambres et suivre les mêmes principes d’aménagement. Les voyageurs affluent à Paris et la proximité du futur Opéra Garnier, en plus de la présence de la gare Saint-Lazare qu’utilisent les Anglais et les Américains débarquant des paquebots du Havre, promet d’attirer les riches touristes étrangers. Le Grand Hôtel de la Paix est inauguré en présence de l’Impératrice en 1862.

Une diversification des investissements

Les frères Pereire continuent d’investir dans le développement du chemin de fer. Ils créent en 1852 la Compagnie des chemins de fer du Midi, pour laquelle ils obtiennent les concessions des lignes de Bordeaux à Sète, puis de Bordeaux à Bayonne et de Narbonne à Perpignan. Dans les années 1850, ils investissent également à l’étranger, dans la Société Autrichienne des Chemins de Fer de l’État et dans la Grande société des chemins de fer russes (GSCFR), et ils participent financièrement en 1858 à la création de la Compagnie des chemins de fer du nord de l’Espagne (Norte). La convention de 1859, mise en place pour la constitution d’un second réseau ferroviaire en France, représente néanmoins un investissement moins lucratif pour les compagnies privées que les opérations antérieures.

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Parc thermal de Vichy durant le Second Empire par l’illustrateur Hubert Clerget, sans date (coll. BNF)

À l’instar d’autres membres de la haute banque parisienne, les frères Pereire participent également à des opérations financières dans le thermalisme. Le tourisme thermal et balnéaire joue un rôle important dans le développement de la Compagnie des chemins de fer du Midi. En 1853, ils acquièrent l’Établissement thermal de Vichy. En 1863, Isaac Pereire acquiert des sources minérales dans la station thermale d’Amélie-les-Bains. L’établissement thermal est profondément modernisé. Des promenades sont aménagées et des chalets sont construits. Après la mort d’Isaac Pereire, en 1880, les héritiers créent la Société Pereire pour gérer le domaine thermal, mais sans amener une croissance de la fréquentation.

Au milieu du 19e siècle, une grande navigation transatlantique s’installe sous contrôle des pavillons anglo-saxons. Le gouvernement de Napoléon III et les milieux économiques qui l’entourent redoutent que la France ne soit distancée sur l’océan. L’empereur signe l’acte constitutif de la Compagnie Générale Maritime en 1854. La société a pour buts des opérations de construction, d’armement et d’affrètement de tous types de navire et, en général, toutes les opérations de commerce maritime.

En 1855, les Pereire rachètent une flotte de terre-neuviers (bateaux morutiers pratiquant la pêche aux alentours de Terre-Neuve) à Granville, où ils installent la Compagnie Générale Maritime. Après transformation, elle est rapidement spécialisée dans les transports maritimes de passagers et de marchandises, notamment en profitant des conventions postales. Elle reçoit ainsi les concessions des lignes sur New York et sur le Brésil en 1855. Renommée Compagnie générale transatlantique (CGT, appelée couramment «La Transat» en France et «French Line» à l’étranger) en 1861, après son transfert au Havre, elle est l’une des deux principales compagnies de transports maritimes françaises jusqu’en 1975, avec la Compagnie des Messageries maritimes.

Les frères Pereire créent en 1864 des chantiers navals à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), dénommés les Chantiers de Penhoët, qui fusionneront en 1955 avec les Chantiers et Ateliers de la Loire pour devenir les Chantiers de l’Atlantique.

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Affiche de la Compagnie Générale Transatlantique par François Appel-Parrot et Cie, 1890 (coll. BNF)

Les investissements réalisés par les frères Pereire abordent d’autres secteurs que le secteur du tourisme et des loisirs, sans être totalement déconnectés de leurs affaires précédentes. L’attrait de la Méditerranée fait présager de nouveaux horizons économiques dans les années 1850. Les frères Pereire investissent d’abord à Marseille mais les immeubles neufs, de type haussmannien, ne se vendent pas et peinent à se louer.

En plus d’investissements dans des sociétés d’assurance ou des concessions de mines de charbon, ils réalisèrent aussi de nombreuses opérations immobilières, avec leur Société immobilière. Ce sont les difficultés de celle-ci en 1867 qui amèneront la faillite et la liquidation du Crédit Mobilier, accélérant le déclin des Pereire.

Une opération immobilière particulière: la Ville d’Hiver d’Arcachon

En 1852, la Compagnie des chemins de fer du Midi achète la voie ferrée construite par la Compagnie de La Teste, mise en service en 1841 entre Bordeaux et La Teste-de-Buch mais placée sous séquestre d’État en 1848, faute de résultats financiers suffisants. La ligne est alors prolongée jusqu’à Arcachon, site balnéaire fréquenté par les baigneurs depuis les années 1820. L’inauguration a lieu le 26 juillet 1857, deux mois après la naissance officielle de la commune d’Arcachon.

En un siècle, les abords du bassin d’Arcachon ont connu une importante transformation paysagère avec la plantation d’une forêt sur les dunes. Les dunes une fois fixées permettent de mettre en place un système agro-sylvo-pastoral. Dans les années 1760-1770, la mise en valeur de ce territoire est inséparable du projet de faire de la lagune un port et le cœur d’un système de canaux pensé à l’échelle du sud-ouest de la France (à nouveau évoqué en 1835, au moment de la création de la ligne de chemin de fer). Faute de construction de port, le site garde son caractère sauvage et, aux yeux des contemporains du 19e siècle, exotique. La présence de la forêt, associée au climat réputé stable, apporte au bassin d’Arcachon les qualités hygiéniques et médicales pour un séjour favorable sur le bord de mer. Les conditions sont donc favorables à une mise en tourisme.

Arcachon est déjà fréquentée par des touristes mais les frères Pereire décident de développer les cures de santé sur le bord de mer. Dans son ouvrage Arcachon et ses environs (paru en 1858), Oscar Dejean, ancien maire de La Teste, promeut l’organisation d’une saison d’hiver qui ne peut que rendre

« Un service immense à la médecine, qui trouverait là des moyens curatifs excellents contre des affections très graves et notamment la phtisie pulmonaire. »

Les Pereire reprennent l’argumentaire pour créer la Ville d’Hiver d’Arcachon, à partir de 1862. L’opération immobilière doit permettre de rentabiliser la ligne ferroviaire toute l’année.

Sous l’égide du docteur Fernand Lalesque, une ville s’élève. Édifiée sur les dunes dominant Arcachon (la Ville d’Été), couverte par la cime des pins aux émanations salvatrices, la Ville d’Hiver est conçue comme un sanatorium à ciel ouvert. Les premiers chalets sont terminés au cours de l’hiver 1863-1864 et aussitôt mis en location. Pour vanter les bienfaits de la station, les frères Pereire amènent à Bordeaux, en 1865, un congrès national de médecine réunissant 215 médecins auxquels est offerte une excursion d’une journée à Arcachon.

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Plan-guide de la Ville d’hiver d’Arcachon publié par G. Pujibet, s.d. (coll. BNF)

Paul Régnauld, neveu d’Émile Pereire, ingénieur de la Compagnie des chemins de fer du Midi, dessine le plan général en 1865: rues et allées sont dessinées en courbe, de telle sorte qu’il n’y ait jamais de courants d’air. Le terrain est viabilisé avec la construction d’un château d’eau, l’implantation d’une usine à gaz pour l’électricité, l’édification d’une vingtaine de villas locatives et d’un casino. Une passerelle dite «de saint Paul» est établie sur les plans de Gustave Eiffel pour relier les dunes. Si les premières villas sont la propriété de la Compagnie des chemins de fer du Midi (205 lots), les frères Pereire possèdent les 142 lots restants. Ils font édifier une villa sur 41 hectares, face au cap Ferrat. Ils investissent également dans la Ville d’Été, avec la construction d’un grand hôtel.

Les hôtels s’ajoutent aux villas, et les riches visiteurs se divertissent au Casino Mauresque. Le coût des villas, leur entretien et la multiplicité des soins recommandés, réservent le séjour en Ville d’Hiver aux favorisés de la fortune. Émile Pereire cède le lotissement en 1867 à la Compagnie immobilière d’Arcachon. Confronté à une période de crise bancaire, il réalise un important bénéfice dans cette opération immobilière.

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Photographie du casino mauresque de l’agence Rol. Édifié par l’architecte Paul Régnauld, le casino Mauresque est emblématique du projet immobilier des frères Pereire, 1913 (coll. BNF)

La fin de l’empire financier des frères Pereire

À partir du début des années 1860, les conflits entre les frères Pereire et la Banque de France s’enveniment. Les frères Pereire se sont considérablement endettés pour constituer le capital de la Société immobilière. L’Hôtel du Louvre, puis le Grand Hôtel, connaissent une rentabilité incertaine. Les attaques de leurs opposants, relayées par les dirigeants de la Banque de France, obligent les frères Pereire à démissionner du Crédit mobilier et de la Compagnie immobilière en septembre 1867. Le Crédit mobilier fait faillite en 1868. À la veille du déclenchement de la guerre de 1870, ils ne contrôlent plus, en France, que la Compagnie des chemins de fer du Midi et quelques entreprises de service. La Compagnie immobilière est liquidée en 1872.

Émile Pereire meurt en 1875, après avoir renoncé à tous ses postes de direction en 1871. Isaac Pereire disparaît en 1880.

Johan VINCENT

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