Astro-tourisme, astrotourisme

Dans le contexte d’un monde de plus en plus urbanisé où la pollution lumineuse prive une grande partie des habitants de la planète de la vision de la Voie Lactée, les activités touristiques en lien avec l’observation du ciel étoilé sont en plein essor. Les espaces ruraux, montagnards, désertiques éloignés des halos lumineux des villes deviennent des destinations prisées par les astronomes amateurs et les touristes à la recherche de nouvelles expériences au contact d’un environnement nocturne méconnu et d’une obscurité naturelle en voie de disparition.
Dans la littérature francophone le terme «astro-tourisme» s’est imposé pour qualifier cette forme de tourisme. Dans la littérature anglo-saxonne il existe au contraire différentes appellations qui permettent de décliner l’astro-tourisme en différentes activités aux motivations et à l’inscription spatiale très différentes.

Astronomie, nuit et tourisme

Des auteurs comme V. Stimac (2019) ou M. Pásková et al. (2021) font de l’astro-tourisme une catégorie générique regroupant d’une part toutes les activités touristiques en lien avec l’observation du ciel étoilé (terrestrial astrotourism) et, d’autre part, celles en lien avec la visite de sites associés à l’histoire de la conquête spatiale (spatiodrome) et le développement récent des vols stratosphériques ou orbitaux proposés par des sociétés privées et les agences spatiales (space tourism).

Ce point de vue n’est pas celui adopté ici. Comme le soulignent M. Belij et M. Tadić (2015), les termes «astro-tourisme» et «tourisme spatial» ne sont pas synonymes. Ils recouvrent des pratiques et se développent selon des logiques et dans des environnements très différents. Les types de destinations, leurs formes de spécification, la mise en valeur des sites ne répondent pas aux mêmes enjeux.

Il convient aussi de bien situer l’astro-tourisme dans la diversité des activités récréatives nocturnes. Pour ce faire S. Challéat et al. (2018) différencient les activités récréatives «dans» et «de» la nuit. Pour les premières, la nocturnité ne sert qu’à créer un nouvel espace-temps dans lequel s’étendent les activités traditionnellement organisées le jour (marché de nuit, ski de nuit, etc.). Au contraire, pour les secondes, «les attributs naturels de la nuit» (ibid.) y compris sa dimension céleste constituent le cœur de l’expérience touristique. L’astro-tourisme en fait partie.

Plusieurs appellations pour décrire une forme de tourisme en voie de diversification

L’astro-tourisme au sens des pratiques touristiques en lien avec l’observation du ciel étoilé est une forme de tourisme dont les motifs de déplacement sont désormais liés à un assez grand éventail d’activités:

  • visite d’observatoires scientifiques ou d’anciens établissements ayant joué un rôle dans l’histoire de l’astronomie moderne,
  • pratique de l’astronomie dans des lieux équipés,
  • voyages motivés par l’observation d’événements célestes (éclipses lunaire et solaire, aurore boréale, observation de comètes) ;
  • découverte contemplative du ciel étoilé dans des espaces préversés de la pollution lumineuse
  • visite de sites patrimoniaux témoignant d’une conception ancienne du firmament.

Ainsi, selon les lieux et les activités auxquels il est associé, l’astro-tourisme peut être considéré comme la déclinaison de différentes formes de tourisme à la croisée desquelles il se situe: tourisme scientifique, tourisme de nature, tourisme culturel (Charlier, Bourgeois, 2013).

Dans la littérature francophone le terme «astro-tourisme» est employé de façon univoque. A contrario, l’état de l’art de la littérature anglo-saxonne permet d’identifier différentes appellations. Ce ne sont pas uniquement différentes formes d’un même vocable, elles permettent de spécifier l’orientation principale des pratiques.

L’astro-tourisme (astrotourism, astronomical tourism) est de prime abord communément assimilé à du «tourisme scientifique en lien avec l’astronomie» (Bumat, 2010). Il est donc principalement associé à la visite d’observatoires ou à des activités d’observation astronomique réalisées avec des instruments dédiés dans des sites aménagés pour recevoir du public. Il peut se développer à différents niveaux de pratiques, des plus novices aux plus expertes, avec un niveau d’exigence proportionnel en termes de prestations et de qualité optique du ciel nocturne.

D’autres appellations «dark sky tourism» (Blundell et al., 2020), «naked eye astronomy» (Tadić, 2016) ou «wilderness astronomy» (Charlier, Bourgeois, 2013) peuvent aussi être utilisées pour qualifier des pratiques qui, à l’inverse des premières, sont peu ou pas instrumentées. «Plus contemplatives que techniques» (Challéat et al., 2018), elles sont associées à la recherche de nouvelles expériences sensorielles et cognitives en lien avec une redécouverte de la nature et des paysages appréhendés dans leur dimension nocturne. Il ne s’agit plus d’observer précisément des objets célestes lointains l’œil rivé à l’oculaire d’un télescope, mais de regarder le ciel étoilé, à l’œil nu, dans son immensité, comme une composante de l’environnement naturel. L’obscurité naturelle, la densité d’étoilement, la vision de la Voie Lactée sont alors considérés comme des indicateurs visuels de la naturalité d’un espace. Ils en fondent l’attrait touristique et sont au cœur de l’expérience proposée aux visiteurs (Bumat, 2010). La photographie, les vidéos tournées en timelapse, contribuent à l’artialisation in visu de ces «paysages célestes nocturnes» (Charlier, 2018) désormais devenus de précieux objets de marketing territorial (Challéat, Poméon, 2020).

Encart publicitaire de la commune de Saint-Lary (Hautes-Pyrénées) publié dans la revue Pyrénées Magazine, hors-série été 2022, p.63.

Ces formes d’astro-tourisme sont certainement les plus en vogue aujourd’hui. Elles se déclinent sous la forme de multiples activités qui vont de la randonnée nocturne au bivouac sous les étoiles en passant par le balisage de sites recommandés pour l’observation du ciel étoilé («dark sky viewing sites», «stargazing sites», «spots astro») ou l’offre d’hébergements insolites (chambre-coupole dans les Cévennes, igloos de verre de l’hôtel Kakslauttanen en Laponie Finlandaise).
On peut les voir se développer dans nombreux types de territoires, souvent sans lien avec la présence d’un observatoire astronomique. Leur développement s’appuie sur l’idée que le ciel étoilé et l’obscurité naturelle constituent de véritables ressources territoriales et se faisant offrent de nouvelles opportunités de mise en tourisme pour les espaces de faible densité éloignés des halos lumineux des agglomérations urbaines (Challéat, Poméon, 2020).

Le «dark sky tourism» ou la «wilderness astronomy» peuvent aussi être associés à du tourisme culturel quand ils invitent à la découverte des connaissances vernaculaires du ciel étoilé par les peuples premiers (ethno-astronomie et archéo-astronomie). C’est ce que l’on observe notamment en Amérique du Nord.

D’autres démoninations moins usitées comme celle de «Celestial ecotourism» (Weaver, 2009) traduisent aussi l’idée – implicite dans les autres appellations – selon laquelle l’astro-tourisme est une forme de tourisme diffus qui s’insère facilement dans l’offre de tourisme durable au croisement des enjeux de la transition écologique et de la transition énergétique, en tant qu’outil pour lutter contre la pollution lumineuse (Collison, Poe, 2013 ; Bjelajac et al., 2021).

Extrait du guide de la marque Esprit Parc national « Inspirations 2022 » p. 8-9
© Le Passe Muraille – Office français de la biodiversité

Labellisation et reconnaissance des destinations astro-touristiques

Le développement actuel de l’astro-tourisme est intimement lié à la création de labels de certification de sites reconnus pour la qualité de leur ciel étoilé, l’ambition des programmes mis en place pour lutter contre pollution lumineuse et la pertinence des projets de valorisation touristique dont ils peuvent faire l’objet. Il existe trois programmes majeurs dont deux sont de portée internationale et un de portée nationale.

Le programme «International Dark Sky Places» de l’International Dark-Sky Association (IDA) basée à Tucson en Arizona est le plus important. La renommée mondiale de ce programme est liée à deux labels d’excellence: celui de parc international de ciel étoilé et celui, très convoité, de réserve internationale de ciel étoilé. «Très rarement créés ex nihilo, ces parcs et réserves sont le plus souvent délimités dans tout ou partie du périmètre d’espaces déjà protégés (monument naturel, parc national, parc naturel régional, réserve de biosphère…) dont ils élargissent la portée des mesures de protection pour y inclure le ciel étoilé et l’environnement nocturne» (Charlier, Bourgeois, 2013). Les exigences des labels de l’IDA font des parcs et réserves de ciel étoilé des destinations astro-touristiques devenues incontournables.
Selon les mêmes principes de certification, la Fondation Starlight basée à Ténérife aux Canaries propose des catégories de labels surtout attribués dans la péninsule ibérique (Starlight Foundation, 2022). L’intérêt du programme Starlight est de proposer des certifications spécifiquement ciblées «astro-tourisme» (Starlight tourist destinations), pour des espaces naturels (Starlight Wilderness) mais aussi pour des installations touristiques telles que les hôtels, des centres de villégiature, des parcs astronomiques etc.
C’est dans le cadre du programme de la Fondation Starlight que les objectifs de durabilité de l’astro-tourisme ont été les plus explicitement développés. Ainsi, dès 2009, sous l’égide de l’Organisation mondiale du tourisme, la Fondation Starlight a développé son système de certification

«to ensure the quality of tourism experiences involving the nightscapes, the view of stars and the cosmos and the related scientific, cultural and environmental knowledge» (Starlight Foundation, 2022).

La Société royale d’astronomie du Canada (RASC) basée à Toronto gère trois catégories de labels uniquement délivrés dans le pays (RASC, 2022). Malgré la portée géographique limitée de ce programme de certification, sa diffusion reste néanmoins notable pour le développement de l’astro-tourisme au Canada, notamment dans les espaces naturels protégés sous l’égide de l’agence Parcs Canada promotrice de la pratique de la «wilderness astronomy».

Tableau: Les différents labels de certification des sites et des destinations astro-touristiques

Les destinations astro-touristiques sont donc désormais reconnues en tant que telles, ce qui n’a pas échappé aux éditeurs spécialisés. L’australien Lonely planet ou le français Petit Futé ont récemment publié des guides dédiés respectivement intitulés « Dark skies. A practical guide to astrotourism » (Stimac, 2019) et « Astro-tourisme en France et dans le monde » (Le Petit Futé, 2018).

Couvertures des guides Lonely planet et Petit Futé

Exemples de destinations astro-touristiques

Si les observatoires astronomiques professionnels avec leurs coupoles et leurs télescopes de grand diamètre peuvent être considérés comme des archétypes de la destination astro-touristique, ils ne représentent en fait qu’une part aujourd’hui de moins en moins importante des sites ouverts à ce type de tourisme. Leur localisation et le fait qu’ils soient toujours en activité créent en effet des contraintes qui en limitent la fréquentation. Quelques observatoires astronomiques professionnels sont cependant devenus des hauts lieux touristiques. Pour certains, localisés en Europe, leur mise en tourisme a même assuré leur survie un temps menacée par la concentration des moyens financiers de la recherche publique sur les grands observatoires de l’hémisphère Sud. On peut prendre pour exemple l’histoire récente de l’observatoire du pic du Midi situé dans les Pyrénées.

La visite d’observatoires astronomiques se développe plutôt aujourd’hui dans les installations gérées par des associations d’astronomes amateurs ou des entreprises privées. Offrant des possibilités d’hébergement pour de petits groupes, ils sont situés dans des sites isolés préservés de la pollution lumineuse (zone de montagne, désert). S’ils peuvent accueillir des personnes sans connaissance préalable de l’astronomie, ils visent aussi une clientèle expérimentée qui souhaitent profiter de conditions exceptionnelles pour réaliser de véritables missions d’observation ou d’astro-photographie. Ce sont par exemple les cas de l’observatoire privé San Pedro de Atacama Celestial Explorations (Space Obs), de l’Observatoire de Saint-Véran situé dans les Hautes-Alpes ou celui des Baronnies provençales (Astroport du Mas des Grès).

Les centres permanents d’animation spécialisés avec ou sans hébergement comme « a Ferme des étoiles», située dans le département du Gers (France), constituent une autre catégorie de sites astro-touristiques. Tous équipés de petites coupoles, certains associent un centre d’interprétation et un planétarium (Parc astronomique de Montsec en Catalogne), d’autres sont aménagés en lien avec un observatoire scientifique (AstroLab du Mont-Mégantic au Québec).

Les sites astronomiques patrimoniaux ont fait l’objet d’un inventaire sous l’égide du Conseil international des monuments et des sites dans le cadre d’un programme intitulé «Astronomie et Patrimoine mondial» lancé en 2008 par l’UNESCO et l’Union astronomique internationale (Ruggles, Cotte, 2010). Ils sont aujourd’hui pleinement associés à des sites astro-touristiques relevant des connaissances de l’ethno et de l’archéo-astronomie. Par exemple, les ensembles architecturaux construits par les Anasazis au Nouveau-Mexique (États-Unis) sont protégés par un parc historique national, ils sont aussi intégrés dans un parc international de ciel étoilé labellisé par l’IDA en 2013. Plus de 3 000 visiteurs et groupes scolaires le visitent chaque année et assistent à des programmes publics d’astronomie (IDA, 2022).

Avec la création de parcs et réserves de ciel étoilé sous les labels de l’IDA, de la Fondation Starlight ou de la RASC, les destinations astro-touristiques changent d’échelle. Nous passons de l’échelle du site à celle d’un espace relativement étendu dans lequel vont se développer différents types de projets astro-touristiques. Mais, comme le montre le guide publié par Lonely Planet (Stimac, 2019), la destination référencée au titre des « Dark Places » est bien le parc ou la réserve.

La toute première réserve internationale de ciel étoilé (RICE) a été labellisée au Québec dans le parc national du Mont-Mégantic en 2007. En Europe, les premiers parcs et réserves de ciel étoilé ont été créés à partir de 2011, et à l’instar de leurs homologues nord-américains, toujours dans le périmètre ou en lien avec des espaces naturels déjà protégés.

Si la qualité du ciel étoilé des RICE européennes n’égale pas celle de certains déserts lointains, leur localisation a pour avantage de rendre accessible aux astro-touristes des cieux étoilés d’exception à l’échelle continentale. C’est le constat fait par l’astronome A. Hänel, correspondant européen de l’IDA, pour le parc naturel régional de Millevaches en Limousin (France) labellisé par l’IDA en 2021:

« the French Parc Naturel Régional de Millevaches en Limousin, which seems to be one of the darkest places in central Europe » (Ribas et al., 2017).

L’astro-tourisme a aussi ses voyagistes et ses tour-opérateurs spécialisés. Leur activité s’est fortement développée avec un engouement croissant pour «l’astro-tourisme événementiel» (Hänel, 2010). C’est-à-dire l’astro-tourisme généré par la survenue d’événements astronomiques particuliers. Le spectacle estival des « pluies » d’étoiles filantes (Perséides) génère des flux de proximité que l’on associera plutôt à des activités de loisirs. Dans le champ de l’astro-tourisme, les tours les plus connus et les plus prisés sont ceux qui emmènent chaque année des milliers de touristes à la chasse aux aurores boréales (Northern lights tourism) en Alaska, au Canada, en Laponie finlandaise, en Islande ou dans le nord de la Norvège. Dans ce contexte, alors que l’astro-tourisme est plutôt un tourisme diffus, il a tendance à générer des flux qui le massifient : « these lights now attract a global market » (Heintum, Haug, 2022). Dans une moindre mesure, on peut observer les mêmes dynamiques de mise en tourisme dans l’hémisphère Sud. L’agence gouvernementale Tourism Australia promeut la Tasmanie comme destination privilégiée pour observer les aurores australes. La Patagonie, les îles Malouines font aussi partie des catalogues des voyagistes spécialisés. Mais l’éloignement géographique des terres australes a des conséquences sur l’accessibilité et l’attractivité de ces destinations. De plus, par comparaison avec l’hémisphère Nord, en latitude, les terres australes sont aussi plus éloignées du pôle sud. Cela affecte les conditions d’observation et l’expérience visuelle du phénomène (moins de sites d’observation, aurores plus basses et moins intenses).

D’autres spectacles célestes plus sporadiques sont aussi très attractifs comme le passage de comètes ou les éclipses lunaire et solaire. L’année 2017 a ainsi été marquée par une éclipse totale de soleil visible aux États-Unis le long d’une bande de 113 km de large qui traversait le pays d’ouest en est.

«Douze millions d’heureux élus, vivants dans ce couloir privilégié, étaient aux premières loges pour observer le spectacle. Ils étaient rejoints depuis plusieurs jours par des millions de touristes et d’amateurs qui se sont massés sur cette diagonale» (France 24, 2017)

Bruno CHARLIER
Maître de Conférences en Géographie
Université de Pau et des Pays de l’Adour
E2S UPPA, UMR 6031 Transitions Énergétiques et Environnementales

Bibliographie

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